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Maladie à virus Marburg : Deux cas suspects détectés au Ghana

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Par   Ketsia ZINZINSOUHOU, le 08 juil. 2022 à 14h27
  Le Ghana a signalé ce vendredi 8 juillet avoir détecté deux cas suspects de la maladie à virus Marburg. Ce seraient les premières infections de ce type enregistrées dans le pays si ces cas sont confirmés . Le Noguchi Memorial Institute for Medical Research du Ghana a effectué une analyse préliminaire des échantillons prélevés sur deux patients du pays. Le résultat s'est révélé positif au Marburg. Pour avoir une confirmation, les échantillons ont été envoyés à l'Institut Pasteur du Sénégal, un centre collaborateur de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Les deux patients sont de la région d'Ashanti, dans le sud du pays mais ne sont pas de la même famille. Ils sont tous morts. Les suspects étaient fiévreux. Ils avaient la nausée, vomissaient et faisaient la diarrhée. Si ces cas sont confirmés, en plus de la Guinée, le Ghana sera le deuxième pays touché par ce virus en Afrique de l'Ouest. Sur le continent africain de manière général, des cas de Marburg ont été enregistrés en Angola, en République démocratique du Congo, au Kenya, en Afrique du Sud et en Ouganda. « Les autorités sanitaires sont sur le terrain pour enquêter sur la situation et mettre en place une riposte rapide à l'épidémie. Nous travaillons en étroite collaboration avec le pays pour suivre le virus, contrôler sa propagation et arrêter la flambée le plus rapidement possible », a expliqué le représentant de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Ghana, le Dr Francis Kasolo. Les symptômes Marburg est une fièvre hémorragique virale très infectieuse. Elle appartient à la même famille que la maladie à virus Ebola. Cette maladie se transmet aux hommes par les chauves-souris frugivores et se propage parmi les humains par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, les surfaces et les matériaux souillés. La maladie de Marburg débute par une forte fièvre, des maux de tête sévères et des malaises. Nombreux sont les patients qui développent des signes hémorragiques graves dans les sept premiers jours. Il n'existe pas encore de vaccins ou de traitements antiviraux certifiés pour traiter le virus. La réhydratation par des liquides oraux ou intraveineux et le traitement des symptômes spécifiques, sont des soins de soutien utilisés afin de rendre meilleure la survie des patients. « Une série de traitements potentiels, notamment des produits sanguins, des thérapies immunitaires et des traitements médicamenteux, sont en cours d'évaluation » rassure l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).