Marche de protestation à l’occasion du 1er mai : les doléances de la Cstb
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Par
Arnaud DOUMANHOUN, le 04 mai 2022
à
11h11
La Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) a organisé, à l’occasion de la célébration de la fête du travail, ce 1er mai, une marche de protestation à Cotonou. Avec pour exigence, de meilleures conditions de vie et de travail au Bénin.
Une dizaine de doléances sont énumérées au terme d’une marche de protestation, pour revendiquer au profit des travailleurs béninois, de meilleures conditions de vie. Le secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb), Kassa Mampo et ses pairs ont saisi l’occasion de la célébration de la fête du travail pour remettre sur le tapis leur cahier de revendications. Partis de la place de l’Etoile rouge à Cotonou, les militants de cette centrale ont parcouru des kilomètres, empruntant notamment le boulevard de la prison civile, et du commissariat central, avant d’échouer à la Bourse du travail, passant par le carrefour Unafrica et le Hall des arts. Tout au long du chemin, les manifestants ont exhibé des pancartes portant mention de leurs attentes vis-à-vis du pouvoir public. A l’aide de tam-tams, gongs et castagnettes, ils ont chanté, dansé comme pour signifier que c’est la fête, mais également ils ont présenté au bout du périple l’entièreté de leurs revendications.
De la déclaration de Kassa Mampo, secrétaire général de la Cstb, on note entre autres que les travailleurs exigent la revalorisation de leurs salaires, le paiement des rappels, la suppression de certains impôts et taxes ainsi que la diminution d’autres, dont ceux de pont péage et pesage.
La Cstb attend des pouvoirs publics, la réintégration des enseignants radiés de la fonction publique pour refus de composer, la prise en compte et la satisfaction des revendications des hommes en uniforme, et la prise en charge de tous les retraités de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), la sortie des statuts particuliers en souffrance à la fonction publique, le recrutement en nombre suffisant des professeurs d’université comme agents de l’Etat, le paiement de 12 mois sur 12 des aspirants et leur reversement à la fonction publique, le reversement par l’Etat des cotisations à la Cnss des anciens travailleurs des sociétés fermées. « Nous voulons 60 % de revalorisation du Smig et le maintien du principe de la hiérarchisation des salaires. Nous exigeons une revalorisation substantielle et immédiate et sans condition des salaires, et la sortie des actes d’avancement, de promotion de contrats, et la relance des examens professionnels », a fait savoir Kassa Mampo, secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb).