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Mise sous administration provisoire de la Ccib: Jean-Baptiste Satchivi s’en va, Alain Hinkatin s’installe

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Par   Bruno SEWADE, le 28 janv. 2019 à 05h07
[caption id="attachment_31997" align="alignnone" width="1024"] ALAIN HINKATI Administrateur provisoire de la CCIB / © CAPO G[/caption]

Le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence, Pascal Irénée Koupaki, a installé Alain Hinkatin, l’administrateur provisoire de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib). C’était vendredi 25 janvier dernier, au siège de l’institution consulaire, à Cotonou après la passation de service entre ce dernier et le président sortant, Jean-Baptiste Satchivi.

L’administrateur provisoire de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib), Alain Hinkatin, est conscient de la mission qui lui a été confiée par le gouvernement à la tête de l’institution consulaire. Nommé en Conseil des ministres du mercredi 23 janvier dernier, il a pris service, le vendredi suivant, lors d’une cérémonie au cours de laquelle il a rassuré le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence, Pascal Irénée Koupaki qui a présidé la cérémonie. Tout ceci en présence du président sortant de l’institution, Jean-Baptiste Satchivi.
« Ma nomination est une marque de confiance », déclare l’administrateur provisoire qui estime qu’il ne sera pas seul dans l’accomplissement de la mission qui lui a été confiée. « Je compte sur les membres de la Ccib et du Comité de supervision pour réussir cette mission », souligne-t-il.
Dans le délai qui lui a été imparti, Alain Hinkatin rappelle que sa mission tient en deux volets. Le premier, indique-t-il, est de conduire les réformes statutaires devant aboutir à une nouvelle orientation de l’institution consulaire pour la mettre aux normes internationales. A cette étape, il s’agit de revoir les textes qui régissent la Ccib et de les adapter au contexte actuel.
Le second volet de la mission, selon lui, est de conduire et d’organiser l’élection des membres consulaires pour la prochaine mandature. Il s’agit ici d’une mission ponctuelle qui, ajoute-t-il, permettra un réaménagement de la chambre.
Avant de passer la main à l’administrateur provisoire, le président sortant de la Ccib, Jean-Baptiste Satchivi, se dit fier du bilan de la mandature qu’il a conduite de 2014 à 2019. « 2014-2019 est une mandature de réformes de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin », a-t-il fait savoir, affirmant que la Ccib a retrouvé ses lettres de noblesse.
En prenant les rênes de l’institution consulaire, Jean-Baptiste Satchivi avoue qu’il ne savait pas qu’il y avait tant de réformes à faire. « Aujourd’hui, la mission est accomplie », se réjouit-il, avant de rappeler que des difficultés n’ont pas manqué.
Les problèmes qui se posent aujourd’hui à l’institution, dit-il, sont relatifs au financement et aux rapports avec le public. Et, le défi à relever, selon lui, est de tout mettre en œuvre pour que la Ccib demeure le conseil du gouvernement en matière de commerce et d’industrie.
Jean-Baptiste Satchivi n’a pas manqué aussi de faire des doléances à l’endroit du gouvernement, en particulier celle relative à l’organisation d’un dialogue public-privé.
Après avoir remercié le président sortant de la Ccib et les membres consulaires pour le travail abattu au cours de leur mandat, le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence, Pascal Irénée Koupaki, a fait savoir que le chemin qui reste à parcourir est long. Car, c’est un chemin de réformes. « Le gouvernement sait que vous avez fait des efforts, mais ces efforts ne sont pas concluants», fait remarquer le ministre d’Etat qui indique que l’administrateur provisoire connaît sa mission. C’est pourquoi il l’a rassuré de l’accompagnement du Comité de supervision et du gouvernement pour la réussite de ladite mission.