La question d’une législation pour les confessions, le débat sur la laïcité de l’État, la médiation du chef de l’État pour le retour de l’unité des confessions religieuses et la contribution de ces dernières aux prochaines échéances électorales ont meublé les discussions.
« Nous avons expliqué au chef de l’État que la loi du 1er juillet 1901 sur les associations est caduque et ne règle pas le fonctionnement des confessions religieuses au Bénin. Nous étions contents qu’il y ait un projet de loi-cadre au niveau du ministère en charge de la Justice qui règle un peu la situation des confessions religieuses », a rapporté le porte-parole.
Il informe aussi que, d’ici le mois de juin, il y aura une rencontre avec la société civile et les confessions religieuses pour réétudier ce projet de loi, qui, de toute évidence, ne serait pas parfait, afin que les confessions religieuses aient une loi particulière, distincte de la loi globale.
« Avec la multiplicité de communautés religieuses, il est difficile pour l’État de les encadrer. Nous voulons aider le gouvernement à mettre de l’ordre », rassure Michel Alokpo.
Selon le porte-parole, deux rencontres importantes se tiendront dans les prochains jours sur la laïcité de l’État et la contribution des confessions religieuses aux prochaines élections.
Le Cadre de concertation a également remercié le chef de l’État pour ses différentes médiations visant à réunir certaines communautés religieuses en conflit.