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Prise de position du Bénin contre le coup d’Etat au Niger: La reine mère Ya Gamsu dénonce les attaques médiatiques étrangères

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Prise de position du Bénin contre le coup d’Etat au Niger Prise de position du Bénin contre le coup d’Etat au Niger

Le président de la République, Patrice Talon, fait depuis peu, l’objet d’attaques d’un organe de presse d’un pays voisin, parce que le Bénin a fait le choix de se conformer à la décision prise par la Cedeao de voir l’ordre constitutionnel être restauré au Niger, après le coup d’Etat. Cette situation révolte la reine mère Ya Gamsu de la communauté Haoussa du Bénin et troisième adjointe au maire de Parakou, Alimatou Abdoulaye. 

Par   Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 18 août 2023 à 07h50 Durée 2 min.
#coup d’Etat au Niger
Depuis le coup d’Etat survenu au Niger, la Communauté économique des Etat de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) n’a jamais cessé de réaffirmer son engagement à œuvrer pour la restauration de l’ordre constitutionnel. Les actions qu’elle a entreprises dans ce sens ont reçu l’avis favorable du chef de l’Etat, Patrice Talon. Malheureusement, sa prise de position essuie des commentaires de tous genres sur les plateaux des médias dont récemment celui d’un pays voisin. Au cours d’une conférence de presse qu’elle a organisée, ce jeudi 17 août à Parakou, la reine mère Ya Gamsu de la communauté Haoussa au Bénin et troisième adjointe au maire de Parakou, Alimatou Abdoulaye, a invité les autorités du pays en question à ne pas manquer à leurs devoirs et obligations, en matière de régulation des médias.
« Le dernier cas en date se rapporte à un média du Togo qui a servi de canal de diffamation et d’offense au président de la République du Bénin », a-t-elle informé. « Une telle situation préjudicielle à l’égard de l’institution suprême de la République que constitue le président n’a pas suscité la désapprobation de l’instance nationale de régulation des médias de ce pays », s’est-elle insurgée. « Ainsi, le média auteur de cette campagne volontaire de diffamation et de dénigrement du chef de l’Etat béninois n’a fait l’objet d’aucune interpellation, encore moins de mesures conservatoires, sous réserve des éléments probants des différentes allégations attentatoires pour ternir l’image du président béninois », a-t-elle déploré. Cette passivité entretenue, suite à ces commentaires faits contre le chef de l’Etat d’un pays voisin, frère et ami comme le Bénin, estime-t-elle, indigne profondé-ment l’opinion nationale.