La Nation Bénin...
Au
cours de la sortie médiatique qu’il a effectuée, vendredi dernier au siège de
l’Office national d’imprimerie et de presse, le secrétaire général adjoint et
porte-parole du gouvernement a précisé les contours du projet de loi sur les
associations et fondations.
«
Le projet de loi sur les associations et fondations ne vise pas à limiter le
nombre d’associations ou de fondations». Wilfried Léandre Houngbédji,
secrétaire général et porte-parole du gouvernement, a rassuré sur les
intentions du gouvernement à propos de cette initiative, lors d’une rencontre
avec la presse, vendredi 11 avril dans la salle de conférence de l’Office national
d’imprimerie et de presse (Onip). Selon lui, ce projet de loi introduit à
l’Assemblée national vise à actualiser le cadre légal existant afin de réduire
les ambiguïtés juridiques, adapter la réglementation en vigueur aux défis
actuels et créer les régimes adaptés à chaque type d’association et de
fondation. Dans le fond, le projet fixe également les préconisations
institutionnelles nécessaires telles que les modalités de leur financement,
leur gouvernance, leur transparence et leur surveillance en lien avec les
risques inhérents à leurs activités. Il institue aussi un registre des
associations et fondations destiné à recevoir les déclarations d’existence, les
inscriptions modificatives les concernant ainsi que toutes autres déclarations
prescrites par les lois et règlements.
A
en croire le porte-parole, le gouvernement veut à la fois assainir et apporter
plus de clarté et de crédibilité dans le monde des associations et fondations
au Bénin. Car, il est indéniable que ces structures pullulent de nos jours et
il convient de mieux les encadrer afin de leur donner un meilleur statut.
Ce projet de loi, une fois voté, abrogera les dispositions de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association ainsi que toutes autres dispositions antérieures contraires et sonnera une nouvelle ère pour les associations et fondations.