Rencontre de la ministre du Numérique avec les structures sous tutelle: Des préoccupations évoquées pour plus de performances

L’année 2023 a été marquée par plusieurs réformes au niveau du ministère du Numérique et de la Digitalisation. Ces réformes concernent, selon Aboubakar Chabi O. Boubakar, secrétaire général du ministère du Numérique et de la Digitalisation, la phase 2 du projet de déploiement de l’internet haut et très haut débit sur l’ensemble du territoire national, le développement des usages et de la confiance numériques, la digitalisation des curricula d’enseignement et de formation et le renforcement des initiatives d’appui à l’entreprenariat numérique et de la confiance numérique sans oublier la phase 2 du projet Smart gouv. Il y a aussi l’accès des citoyens aux médias et à l’information de qualité, la modernisation des médias de service public dont la transformation de l’Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (Ortb) en Société béninoise de radio et télévision du Bénin (Srtb) et d’autres projets mis en œuvre au cours de l’année 2023.

Pour l’année 2024, bien d’autres réalisations sont en cours pour faire du Bénin la plateforme numérique d'Afrique. « En 2024, nous serons un peu à moitié de la mise en œuvre du Programme d’action du gouvernement et nous avons des projets importants en cours de réalisation », a fait savoir Aurélie Adam Soulé Zoumarou. 

Des réformes légitimes

Plusieurs sujets ont été au menu de la rencontre entre la ministre assistée de ses collaborateurs  et le personnel des directions et structures sous tutelle. Entre autres sujets, figure la revalorisation des salaires. Ahmed Sacca Yarou, directeur de cabinet du ministre, a affirmé que cette préoccupation concernait au départ les Agents permanents de l’Etat ainsi que les Agents contractuels de l’Etat qui malheureusement ont de bas salaires. Ce sont, à l’en croire, ces catégories d’agents qui ont été prises en compte par le gouvernement. Pour ce qui est des offices et sociétés d’Etat, il note que les études sont toujours en cours aussi bien au ministère de la Fonction publique qu’au ministère de l’Economie et des finances.

« Je pense que d’ici à là, au niveau des offices et sociétés d’Etat, on peut parler de revalorisation», a-t-il assuré. Pour sa part, Aurélie Adam Soulé Zoumarou confirme que la question de la revalorisation des salaires n’est pas une préoccupation isolée parce qu’elle a fait l'objet de discussions à plusieurs reprises au niveau des Conseils d’administration des structures sous tutelle. Pour cela, elle invite chaque collaborateur à faire confiance à son directeur général afin que d’ici à là, une issue favorable soit trouvée.

L’autre sujet abordé concerne la naissance de la Société de radio et télévision du Bénin. Aurélie Adam Soulé Zoumarou avoue que la mise en place de cette société est légitime. 

« Si aujourd’hui, on est en train de passer de l’Ortb à la Srtb, c’est parce que nous avons en cours de conception une maison de média public de type nouveau, dynamique. Nous avons aussi en cours des cadres et des matériels de travail nouveaux afin d’avoir des médias publics à l’image des standards internationaux », a-t-elle informé en rassurant les agents que les projets de modernisation des médias publics visent à rehausser l’image du pays. Pour finir, elle a promis de faire de temps en temps des descentes au sein des structures sous tutelle de son ministère, malgré son agenda chargé, afin de rencontrer les agents et de discuter avec eux.