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Rencontre entre syndicats et centrales syndicales[/caption]Les négociations entre le gouvernement et les centrales et confédérations syndicales ont repris, vendredi 11 mai dernier, et réjouissent plus d’un. Les membres du gouvernement et les secrétaires généraux de sept centrales et confédérations syndicales étaient présents à cette première session ordinaire de la Commission nationale permanente de concertation et de négociations collectives gouvernement/centrales et confédérations syndicales au titre de 2018. Au terme des travaux, les deux parties ont décidé de se revoir, le jeudi 17 mai prochain, pour finaliser le relevé des conclusions des négociations.
Les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales déploient des efforts pour l’instauration, le maintien et la consolidation d’un climat social apaisé dans notre pays. C’est le constat du ministre d’Etat chargé du plan et du développement Abdoulaye Bio Tchané. A l’ouverture de la première session ordinaire de la Commission nationale permanente de concertation et de négociations collectives gouvernement-centrales et confédérations syndicales au titre de l’année 2018, le ministre a décerné un satisfecit aux secrétaires généraux des sept centrales et confédérations syndicales : la Cgtb, la Cstb, la Cosi-Bénin, la Cspib, la Csub, la Csa et l’Unstb.
Cette session est consacrée à la poursuite des échanges sur les points inscrits à l’ordre du jour lors de la session précédente. Il s’est agi notamment du point des discussions sectorielles dans les ministères de l’Agriculture, de la Santé, des Infrastructures et des Transports et de l’Enseignement supérieur. Le véritable point d’achoppement de la dernière discussion n’est pas encore abordée, d’après Anselme Amoussou, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes (Csa-Bénin). Il fait allusion à la question des enseignants dont le statut particulier fait durcir le ton, l’augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig)… qui sont des points sur lesquels il n’y avait pas eu d’entente entre les membres du gouvernement et les syndicalistes. Le relevé des conclusions des négociations pourrait intervenir le jeudi 17 mai prochain, si éventuellement les deux points arrivaient à être vidés.
Abdoulaye Bio Tchané a d’ailleurs réaffirmé la volonté du gouvernement de poursuivre ses efforts dans la perspective de satisfaire les préoccupations sociales des citoyens. Mais cela ne peut intervenir qu’en fonction des ressources financières disponibles de l’Etat, selon lui. Il a l’espoir que sur la base de la règle du consensus, ils parviendront à surmonter les difficultés pour le bien-être des populations. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les discussions se sont déroulées sans interruption dans un climat de paix et dans une ambiance cordiale, selon le ministre du Plan. « Le gouvernement est favorable à la promotion de la liberté syndicale. Ce droit est conféré au travailleur pour lui permettre de réclamer de meilleures conditions de travail et le protéger », a-t-il affirmé.
La grève dans les secteurs d’activité comme l’enseignement, la santé et la justice ont un impact négatif sur la structure économique et sociale, constate le ministre Abdoulaye Bio Tchané. Selon lui, les situations de crises et de troubles perturbent le fonctionnement des administrations et les conséquences de ces tensions sociales sur le quotidien des citoyens et sur l’économie nationale sont néfastes. Le ministre du Plan et du Développement est persuadé que c’est le travail qui crée la richesse. Dès lors, les travailleurs doivent s’interroger sur leurs obligations professionnelles.