Revue du Pta 2021 et lancement du Pta 2022 du Masm : De nouveaux engagements pour plus de performance
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LANATION, le 15 mars 2022
à
15h01
Véronique Tognifodé, ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, a ouvert, hier lundi 14 mars, l’atelier de la revue au 31 décembre du Plan de travail annuel (Pta) 2021 et de lancement du Plan de travail annuel 2022 de son ministère. Occasion pour chaque gestionnaire de crédit de recevoir sa lettre de mission à laquelle, il devra donner une suite par écrit.
Les performances enregistrées à la fin de l’année 2021 par le ministère des Affaires sociales et de la Microfinance n’ont pas comblé les attentes. Le dynamisme collectif déployé par les agents du ministère pour la mise en œuvre globale du Plan de travail annuel 2021 s’est révélé insuffisant avec 61,63 % de taux d’exécution physique global contre une prévision de 80 %. Les niveaux d’engagement et d’ordonnancement du budget national sont respectivement de 74,09 % et 72,10 % au 31 décembre 2021. En termes de taux d’exécution physique et financière par programme, le ministère a atteint respectivement 59,80 % et 77,64 % pour le programme 1, 58,78 % et 66,66 % pour le programme 2 et 62,20 % et 85,90 % pour le programme 3.
Au cours de l’atelier consacré à la revue annuelle du Plan de travail annuel 2021 et au lancement du Pta 2022, les cadres du ministère des Affaires sociales et de la Microfinance ont évalué les difficultés rencontrées au cours de l’année 2021 et pris de nouvelles résolutions et de nouveaux engagements pour une meilleure exécution de Plan du travail 2022. Ils procèderont aussi à la validation du rapport de performance 2020, conformément aux prescriptions budgétaires.
Corriger les dysfonctionnements
Véronique Tognifodé note qu’au-delà des difficultés habituelles de préparation des dossiers conceptuels et du respect des procédures de passation des marchés publics, les structures du ministère ont été confrontées à des difficultés liées au mode de mobilisation des ressources sur les lignes achats de biens et services. Elle a profité de l’occasion pour inviter ses collaborateurs à puiser l’essentiel des expériences récentes et identifier les goulots d’étranglement. « Nous sommes donc à l’heure du bilan annuel avec la nécessité d’explorer au mieux nos résultats. Nous devons nous interroger sur ce qui n’a pas marché, trouver les solutions pour mieux avancer », préconise-t-elle. Tout en invitant les uns et les autres à mener des réflexions objectives et structurées en rapport avec le niveau d’exécution et les nouvelles possibilités qu’ils peuvent déployer pour mieux atteindre les objectifs, elle affirme qu’ils ont le devoir et la responsabilité d’offrir des services de qualité à la hauteur des besoins des cibles.