Route Porto-Novo-Adjarra-Avrankou-Ifangni-Frontière Nigeria: Les raisons du non démarrage des travaux de réhabilitation

L’on en sait désormais un peu plus sur les raisons du non démarrage du chantier d’aménagement et de réhabilitation de la route Porto-Novo-Adjarra-Avrankou-Ifangni-Igolo-Frontière Nigeria, complètement dégradée avec des nids de poule partout. Le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, candidat tête de liste de l’Union progressiste (Up) le Renouveau a levé un coin de voile sur les raisons de cette situation. En effet, en campagne électorale de proximité dans plusieurs villages d’Ifangni, ce mardi 3 janvier, au Collège d’enseignement général de Tchaada, il a révélé que les travaux de cette route le préoccupent au même titre que le président de la République, Patrice Talon. Intervenant en langue goun, il a expliqué que ce sont les questions de déviations sur la route qui font que les travaux n’ont pas encore démarré. Vu que c’est la seule voie principale qui dessert la région et permet de rallier le Nigeria via la Frontière Igolo. Il a souligné que le chef de l’Etat et lui ont réfléchi pendant longtemps sur comment résoudre l’équation relative aux déviations dès que les travaux vont démarrer sans bloquer le trafic dans la région et surtout le convoiement des marchandises notamment du port de Cotonou vers le Nigeria via la frontière Igolo. Ils n’ont pu trouver les moyens par lesquels ces déviations peuvent se faire facilement sans perturber la libre circulation des personnes et des marchandises vers Ifangni. Surtout que les travaux vont durer au moins deux ans. La seule solution à laquelle ils sont parvenus est de démarrer en priorité les travaux de construction du tronçon Zian-Ifangni-Igolo-Frontière Nigeria long de 11,85 km, révèle Louis Vlavonou. A l’achèvement de ce chantier, la bretelle de Porto-Novo-Akpro-Missérété-Sakété-Pobé-Obèlè-Frontière Nigeria, pourra permettre de dévier le trafic de Porto-Novo vers le tronçon Zian-Ifangni-Igolo-Frontière Nigeria dont la construction avance à grands pas avec des couches de bitume sur environ deux kilomètres déjà. Invitant par la suite les populations à la patience face aux divers désagréments. Par Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau