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Secteur de l’éducation: Les grandes priorités pour 2025

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Pour l’année 2025, la politique de l’Etat dans le domaine des enseignements maternel et primaire visera  l’amélioration du management stratégique du sous-secteur Pour l’année 2025, la politique de l’Etat dans le domaine des enseignements maternel et primaire visera l’amélioration du management stratégique du sous-secteur

L’accès à une éducation de qualité est un levier pour l’accélération de la croissance économique et donc la réduction de la pauvreté. Pour l'année 2025, plusieurs projets verront le jour afin de faire du secteur de l’éducation et de la formation, le fer de lance du développement durable au Bénin.

Par   Isidore GOZO, le 25 août 2024 à 22h22 Durée 3 min.
#Education

Le Bénin a, depuis des années, fait l’option d’accorder une place de choix aux programmes et politiques éducatifs dans ses documents stratégiques de développement tels que le Programme d’action du gouvernement, le Plan national de développement, le Plan stratégique du secteur de l’éducation 2018-2030. Pour l’année 2025, la politique de l’Etat dans le domaine des enseignements maternel et primaire visera l’amélioration du management stratégique du sous-secteur. En termes de priorités, on peut citer : la construction de 1 200 salles de classe prévues au Pag pour combler le déficit en salles de classe des années antérieures, le renforcement de capacités des enseignants sur les nouveaux curricula d’études issus de la réforme de la qualité, l’acquisition et la distribution de manuels et cahiers d’activités au profit des écoles sur les nouveaux programmes d’études. D’autres priorités concernent la poursuite de l'élaboration des documents didactiques, pédagogiques et des supports d'apprentissage de l'anglais dans les écoles primaires et l’organisation des deux sessions d’examen du Certificat d’études primaires 2024 et 2025.

Dans le domaine des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, la politique de l’État vise à favoriser la formation et l’éducation, la disponibilité d’un capital humain suffisant, de qualité et compétitif. Pour ce faire, les priorités concerneront, entre autres l’encadrement pédagogique des enseignants et des établissements de I’Enseignement secondaire général et de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, l’organisation des journées pédagogiques nationales de prérentrée scolaire, l’amélioration du dispositif de contrôle et de vérification de la gestion des établissements scolaires. Egalement au rang des priorités, il y a  l’élaboration de la carte scolaire de même que la prise en charge des prestations des Aspirants aux métiers d'enseignant (Ame).

En ce qui concerne l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, la politique de l’État se focalisera sur la promotion de l'enseignement supérieur axé sur la professionnalisation et une recherche scientifique entre autres centrée sur les savoirs endogènes et l'innovation pour un accompagnement structurel de l'économie devant aboutir à la création de valeur ajoutée. A cet effet, les points d’application de cette politique seront relatifs, entre autres, à la poursuite des mesures de gouvernance administrative et institutionnelle dans les structures du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le recrutement du personnel enseignant de recherche et du personnel administratif, technique et de service en référence aux cadres organiques et au plan de recrutement 2022-2026. Le gouvernement procèdera également à la relecture des programmes homologués dans les établissements privés d'enseignement supérieur, la poursuite des travaux de construction du campus de Sèmè City à Ouidah pour une rentrée en 2025, la poursuite de l'ouverture des Instituts universitaires d'enseignement professionnel (Iuep) et leur équipement en matériel et personnel conformément au plan stratégique 2024-2026■