La Nation Bénin...
Juges,
membres du ministère public, de la chambre d’instruction et du greffe de la
Haute cour de Justice ont tenu, vendredi 3 mai dernier, leur première session
administrative au titre de la huitième mandature, pour débattre de plusieurs
points. Les travaux ont été ouverts par la présidente Dandi Gnamou.
La
Haute cour de Justice, aux termes des dispositions de son Règlement intérieur,
tient des réunions administratives, des sessions plénières et des audiences.
Les sessions administratives constituent un cadre d’échanges, d’aide à la
décision sur des questions touchant notamment le fonctionnement de
l’institution. En vertu des textes donc, la huitième mandature de la Haute cour
de Justice était en session administrative, vendredi 3 mai dernier, à son siège
à Porto-Novo. La rencontre a réuni les acteurs clés du fonctionnement de la
haute juridiction à savoir les juges, membres du ministère public, de la
chambre d’instruction et du greffe. La session est la toute première au titre
de la huitième mandature de l’institution. Elle a permis, selon le projet d’ordre
du jour, d’aborder les points tels que la présentation des membres de la Cour,
du ministère public, de la chambre d’instruction et du greffe ; les visites de
courtoisie effectuées par la présidente de la Hcj, Dandi Gnamou, après son
élection et installation et la présentation des principales activités de la Hcj
au titre de l’année 2024 avec en point de mire, la réflexion sur le
fonctionnement de la haute juridiction en l’état actuel des textes. Plusieurs
autres questions ont été débattues dont la réflexion sur la possibilité pour la
Hcj de rendre des décisions de forme ; le changement de logo, les règles de
préséance et caractéristiques de la toge des juges de la Haute cour de Justice
et divers. La réunion administrative, comme cela se voit, a été bien meublée.
Procédant
à l’ouverture des travaux, la présidente de la Hcj, Dandi Gnamou, a dit sa
gratitude aux différents acteurs clés de son institution pour l’investissement
de chacun et leur sens d’abnégation en vue de faire vivre la haute juridiction.
Même si les procédures, à l’en croire, rendent hypothétique et aléatoire
jusqu’à présent la saisine de la Hcj, l’heure ne doit pas être à la résignation
encore moins à l’immobilisme et à l’inactivité. Il faut une veille
intellectuelle permanente et active, rassure Dandi Gnamou.
Session chargée
Cette
posture est d’autant plus responsable au regard des nombreuses et légitimes
attentes des citoyens et des exigences de la redevabilité. La présidente de la
Hcj a invité chacun des membres de la session administrative à se battre pour
que l’institution assume sa place dans l’organisation judiciaire ainsi que dans
le concert institutionnel du Bénin. Cette bataille est d’autant plus nécessaire
que les moyens juridiques mis à la disposition de la Cour ne lui permettent pas
de satisfaire pour l’instant les attentes du peuple à savoir, rendre des
décisions, vocation de toute juridiction. Dandi Gnamou dit attacher du prix et
accorder une préoccupation majeure à la fonctionnalité juridictionnelle de la
Cour. Pour cela, elle exhorte les uns et les autres à aborder la mandature avec
confiance et à avoir un regard toujours positif sur les nombreux chantiers de
l’institution.
Session administrative bien chargée pour la Haute cour de Justice