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Situation de l’école béninoise après la rentrée 2023-2024: Les ministres des Enseignements font le point du 1er trimestre

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Situation de l’école béninoise après la rentrée 2023-2024: Les ministres des Enseignements font le point du 1er trimestre Situation de l’école béninoise après la rentrée 2023-2024: Les ministres des Enseignements font le point du 1er trimestre

Les ministres Salimane Karimou, des Enseignements maternel et primaire, Yves Kouaro Chabi, des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle et Eléonore Yayi Ladékan, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ont échangé avec les hommes des médias sur la situation de l’école béninoise, mercredi 8 novembre à Cotonou. Au cours de cette conférence de presse, ils ont fait le point du premier trimestre dans les trois ordres de l’enseignement près de trois mois après la rentrée 2023-2024. 

Par   Christian HOUNONGBE, le 09 nov. 2023 à 01h52 Durée 3 min.
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« L'école béninoise se porte bien et a beaucoup évolué en qualité depuis 2016 », a soutenu le ministre Salimane Karimou, des Enseignements maternel et primaire au cours d’une conférence de presse conjointe avec ses collègues Yves Kouaro Chabi, des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, et Eléonore Yayi Ladékan, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique,  mercredi 8 novembre à Cotonou. Selon lui, depuis 2016, les écoles et universités béninoises n’ont plus connu de retard. Et pour cause !  Les rentrées s'effectuent régulièrement en septembre. «Nous faisons partie des rares pays à n’avoir pas fermé les classes lors de la pandémie de Covid-19 », explique Salimane Karimou qui pense que le Bénin est désormais dans une logique d'année académique normale. C’est pourquoi, il estime qu’il est opportun de faire le point des activités effectuées depuis le démarrage de l’année académique 2023-2024, le 18 septembre dernier. A l’en croire, la rentrée scolaire a été effective, et toutes les activités prévues à la prérentrée se sont déroulées dans les meilleures conditions. «Nous avons fait l'heureux constat que l’année scolaire 2023-2024 se déroule normalement et que les classes sont ouvertes et le personnel enseignant est à la disposition des apprenants », a-t-il poursuivi.

En dépit des disparités dans certaines régions du pays, le gouvernement travaille à ce que les apprenants puissent suivre les cours dans les meilleures conditions. Evoquant le cas des écoles inondées, le ministre Salimane Karimou a annoncé que des programmes spéciaux sont prévus pour aider les élèves dans ces zones. « Les élèves sont redéployés ailleurs le temps que l'eau se retire mais nous croyons que les écoles vont reprendre avant la fin du mois de novembre », a-t-il indiqué. En ce qui concerne la situation dans l'Atacora et l'Alibori où des établissements sont fermés pour raison de sécurité, le gouvernement œuvre avec la population et les forces de défense et de sécurité pour que les classes reprennent. 

Cantines scolaires, homosexualité et aspirants au métier d’enseignant

Rappelant les prouesses réalisées avec les cantines scolaires, l’année écoulée avec des repas offerts aux enfants en 155 jours sur 165, le ministre de l’Enseignement primaire a rassuré les parents d’élèves que le gouvernement continuera à offrir des repas chauds aux apprenants. « Nous avons une dotation en vivres qui couvre tout le premier trimestre », a-t-il fait remarquer.  Avec un personnel enseignant composé de fonctionnaires, de contractuels de droit public et d’aspirants au métier d’enseignant, on ne peut plus parler de déficit d'enseignants ni au primaire ni au secondaire, selon Yves Kouaro Chabi qui rassure que tout se passe bien par rapport aux Aspirants au métier d’enseignant qui sont passés d’une situation précaire à une situation stable. « A la date d'aujourd’hui, nous utilisons 16 000 Ame dont 2 900 non encore déployés », a-t-il confié réitérant la volonté du gouvernement de régler définitivement le problème de déficit d’enseignants.  « Que ce soit le quota horaire des enseignants Ame et leur utilisation rationnelle, nous suivons tout de très près », a-t-il souligné.  « A l'heure actuelle, la couverture en termes d’enseignants est de 91, 52 % et nous allons améliorer ce taux dans les mois à venir avec le redéploiement d’autres Ame ». A la préoccupation des journalistes sur l’introduction de l’homosexualité dans les programmes scolaires, Yves Kouaro Chabi a affirmé qu’il n’existe aucun programme ni manuel sur cette question.