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Tanja Fajon à Cotonou: Tanja Fajon conquise par le génie de Sèmè City

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Sèmè City et ses étudiants ont émerveillé l’hôte Sèmè City et ses étudiants ont émerveillé l’hôte

En séjour au Bénin, Tanja Fajon, ministre des Affaires étrangères de la Slovénie, a rencontré de jeunes entrepreneurs à Sèmè City dans la matinée du lundi 7 avril. Elle a été impressionnée par leur engagement et les projets dont ils sont porteurs pour donner corps à l’innovation made in Africa.

Par   Josué F. MEHOUENOU, le 08 avr. 2025 à 07h45 Durée 3 min.
#sèmè city

Un campus de dix mille mètres carrés à Cotonou, des programmes de formation des jeunes aux compétences recherchées, des plateformes de recherche et d’expérimentation, un accompagnement technique et financier des porteurs de projets novateurs, des centaines d’entreprises et d'employeurs potentiels, des partenariats de haut niveau garantissant la compétitivité, 1 800 étudiants, 2 000 entrepreneurs…

Sèmè City en 2025 reste toujours ce projet ambitieux qui tend à faire du Bénin un véritable hub d’innovation, de technologie et d’entrepreneuriat. Tanja Fajon, ministre des Affaires étrangères de la Slovénie, y est allée à la rencontre de jeunes entrepreneurs béninois, lundi 7 avril, dans le cadre de sa visite au Bénin. L’envoyée de l’Union européenne a été impressionnée par les innovations et projets ambitieux de ces jeunes qui aspirent avec leurs idées et génies à changer le monde d’aujourd’hui et de demain.

Cica Tossou, Adnan Mohamed Alassane, Chefikoth Chabi, Gilchrist Domingo, Alvine Kassa et d’autres entrepreneurs et étudiants ont exposé à la patronne de la diplomatie slovène leurs parcours, expériences et perspectives. Mais il n’y a pas que le présent qui compte.

Sèmè City en 2030 a été également présenté à Tanja Fajon. Il est projeté pour être un éco-campus à Ouidah spécialisé dans la formation, recherche et équipé d'infrastructures d’entrepreneuriat et de plateformes techniques. En somme, un pôle d'innovation attirant répondant aux normes internationales avec une adéquation parfaite entre les programmes et l'évolution des besoins du marché du travail. Il se veut aussi un géant des innovations avec une diaspora activement impliquée dans un modèle économique qui promeut la recherche et l’innovation et générateur d’importants revenus.

Sèmè City et ses étudiants qui y façonnent leur devenir ont émerveillé l’hôte. « Je suis très honorée de visiter aujourd'hui Sèmè-City, où j'ai rencontré et entendu des histoires incroyables, des rêves d'entrepreneurs jeunes, d'innovateurs, des étudiants qui essayent vraiment d'obtenir des connaissances et des savoir-faire dans différents domaines de la science, de l'intelligence artificielle, de la transition verte. C'est une vraie inspiration pour moi aussi », a fait savoir Tanja Fajon au terme de la visite. « C’est une excellente opportunité d'avoir ces compétences. Je vous remercie de partager vos rêves avec moi», a-t-elle lancé un peu plus tôt aux dizaines de jeunes venus à sa rencontre. Pour elle, adapter le système éducatif aux emplois et créer un environnement approprié pour encourager les jeunes sont un gage de développement pour les petits pays comme la Slovénie et le Bénin. « Nous encourageons les start-up pour que les jeunes aient une chance de développer leurs propres compétences et d'être vraiment créatifs », poursuit-elle.

La Slovénie et le Bénin sont appelés « en tant que petits pays » à beaucoup travailler avec les jeunes et ont besoin de se concentrer davantage sur les compétences techniques, soutient-elle. « Nous avons beaucoup en commun, et je suis heureuse d'avoir signé deux accords entre les deux pays, qui, j'espère, vont aussi encourager les étudiants à échanger des connaissances, à obtenir de l'expérience les uns des autres», espère-t-elle. La finalité, souligne-t-elle, c’est de leur faire acquérir des compétences avancées en technologie, robotique.