Le ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale dans le cadre de sa tournée dans les départements, était dans les communes du Mono et du Couffo les 24 et 25 novembre derniers pour des échanges sur le développement local.L’installation des conseils de supervision dans les communes qui ne l’ont pas encore fait, la poursuite de la réforme du processus de décentralisation avec la désignation des secrétaires administratifs d'arrondissement, ce sont quelques-unes des doléances faites au ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale, Raphaël Akotègnon lors de sa descente à Lalo, Aplahoué, Bopa et Lokossa dans les départements du Mono et du Couffo, les 24 et 25 novembre derniers. Mais ces préoccupations ne sont pas restées sans réponses adéquates. Le ministre tire de ces échanges toute l’importance de la tournée de suivi qu’il organise depuis quelques semaines. Selon Raphaël Akotègnon, ces séances de travail ont permis d’aborder des questions techniques liées aux défis de mobilisation de ressources propres communales et à l’offre de formation 2022-2024 que le Centre de formation pour l’administration locale (Cefal) a prévue au profit des élus et responsables techniques des mairies.
« Ce sont là des leviers d’importance majeure sur lesquels il convient d’agir pour une gestion performante de nos communes. Les thématiques développées ont donc été identifiées en conséquence » a indiqué le ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale.
Ces séances ont été aussi l’occasion d’insister sur certaines questions importantes comme la nécessité d’une collaboration harmonieuse entre les organes politiques et techniques des communes, la gestion des ressources humaines communales, la mise en œuvre du principe de la séparation des fonctions politiques de celles techniques et administratives, la définition, par les communes, d’une stratégie efficace de mobilisation des ressources propres sur la base des potentialités existantes, le défaut de rémunération des conseillers locaux, la régularisation de certaines opérations de lotissement dans les communes, suite à la décision gouvernementale de réorganiser les travaux de lotissement, le retard dans le transfert des ressources du Fadec, etc?