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Visite du laboratoire de surveillance environnementale: Théophile Worou et les cadres vantent les qualités et valeurs du dispositif

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Par   Didier Pascal DOGUE, le 28 janv. 2016 à 23h52

Le ministre de l’Environnement chargé de la Gestion des Changements climatiques, du Reboisement et de la Protection des Ressources naturelles et forestières, Théophile Worou a effectué, jeudi 28 janvier, une descente sur le site qui abrite le laboratoire de surveillance environnementale. Il s’agit d’un joyau bientôt fonctionnel qui attend ses derniers équipements pour dispenser tous les services qu’on pourrait en attendre pour le bien-être des habitants.

Plusieurs machines et autres matériels entreposés dans les salles de comptage, de radiochimie, de lyophilisation et de broyage, de mercure et de pesage puis de stockage. Ces équipements étaient visibles dans l’enceinte du laboratoire de surveillance environnementale qui sera bientôt fonctionnel. « Nous sommes au laboratoire de surveillance environnementale du ministère de l’Environnement initié par l’autorité pour essayer de proposer des solutions aux problèmes auxquels sont confrontées les populations», témoigne Martin Pépin Aïna, directeur général de l’Environnement. Selon lui, le laboratoire a été mis en place avec l’appui de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Selon Martin Pépin Aïna, le spectromètre alpha assure la détermination des concentrations des radionucléides émetteurs alpha (uranium, nickel et carbone). Ce qui permet, explique-t-il, de caractériser les différents compartiments de l’atmosphère et de déterminer ainsi les poches de pollution nuisibles à la santé.
Installé il y a environ 4 mois, la vision qui a guidé les autorités est de constituer une base de données sur les matrices environnementales (eaux, sédiments et déchets) et permettre de prendre des décisions.
Le sol pollué, contient, fait observer le directeur général de l’Environnement, des métaux lourds mais volatiles qui peuvent être analysés grâce aux campagnes d’échantillonnage des eaux marines, côtières et des sédiments. Des activités que peut bien réaliser le laboratoire. C’est ce qu’a d’ailleurs confirmé Etiennette Dassi, directrice du laboratoire pour qui, il est possible de déterminer les radioéléments et autres polluants devant être contrôlés. «Le ministère peut désormais grâce au laboratoire assurer ces genres d’analyses au Bénin alors qu’auparavant cela n’était possible qu’au Maghreb», assure-t-elle. Depuis 4 mois, informe-t-elle, il est mis progressivement en place les équipements permettant de conduire valablement des travaux de contrôle et ou d’analyse.
Théophile Worou se réjouit de l’installation d’un joyau de cette qualité qui sera fonctionnel dans un délai d'un mois après l’arrivée des derniers matériels. « C’est un équipement de dernière génération rare dans la sous-région ouest-africaine qui est capable de réaliser des expertises en un temps record », témoigne-t-il.
A titre d’exemple, a expliqué Théophile Worou, avec l’incendie l’année dernière au marché Dantokpa où des piles et autres batteries avaient subi la furie du feu, des métaux lourds ont sûrement pollué l’atmosphère. C’est le matériel indiqué pour faire les prélèvements afin de mesurer le degré de pollution de l’air en vue des dispositions à prendre.
La mission du laboratoire, a déclaré Théophile Worou, est de diagnostiquer le secteur de l’environnement, de contribuer à l’amélioration des programmes de surveillance radiologique et chimique des contaminants de l’environnement et enfin rechercher des solutions adaptées aux différents problèmes environnementaux. Le ministre en charge de l’Environnement en a profité pour témoigner sa gratitude au chef de l’Etat qui a accepté que des ressources soient mises à disposition pour ce faire. Il a suggéré l’établissement de partenariat avec des institutions et des pays de la sous-région¦