Festival Zogben 2025: L’unité culturelle béninoise célébrée à Parakou

Lancé en 2021, le Festival international Zogben s’est progressivement imposé comme un rendez-vous culturel incontournable. Il s’inspire de l’appel du président Patrice Talon, formulé en décembre 2016 lors de la présentation du premier Programme d’action du gouvernement, pour impulser une politique culturelle ambitieuse et porteuse. Selon la promotrice Imelda Bada, cet appel a constitué un signal fort pour inciter toutes les forces vives à s’engager dans la valorisation du patrimoine culturel.

Le comité d’organisation a dévoilé les grandes lignes du programme lors d’une conférence de presse tenue le 16 juin à la mairie de Parakou. Trois journées centrales sont prévues les 25, 26 et 27 juillet. Elles seront rythmées par des danses patrimoniales et cultuelles, des causeries culturelles et des ateliers d’initiation aux savoirs endogènes, notamment le Fâ. Le festival prévoit également une journée dédiée à la lutte africaine, organisée en collaboration avec la Fédération nationale, ainsi qu’un marché 100 % béninois monté avec le soutien de la Chambre des métiers de l’artisanat. Cette vitrine du savoir-faire local offrira aux artisans et producteurs de la région une opportunité de mise en valeur.

Moment phare de la manifestation, la Soirée de la Flamme d’Or viendra clôturer le festival en beauté. Elle sera consacrée à la remise de trophées honorifiques aux artistes, partenaires et acteurs culturels ayant contribué à la réussite de l’événement. La portée internationale du Fiz se confirmera cette année encore avec la participation de plusieurs troupes étrangères, notamment la Compagnie Maloba et Nyota Africa, venues de France. La diversité des artistes attendus témoigne de l’ouverture du festival au-delà des frontières béninoises et de sa capacité à tisser des liens interculturels durables.

Le Festival international Zogben est placé sous le parrainage du ministre conseiller Jacques Ayadji. Son représentant, Ousmane Traoré, a salué une initiative qui fait de la culture un levier de développement et de paix. La mairie de Parakou, par la voix de son deuxième adjoint Moustapha Orou-Gankou, a réaffirmé son engagement à accompagner pleinement le festival, désormais inscrit dans l’agenda culturel de la commune.