La Nation Bénin...
Dans une plaquette de douze pages, intitulée « Mes premières rencontres avec Mathieu Kérékou », le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko, fait revivre ses relations avec le général Mathieu Kérékou qui est décédé, il y a un an.
Dans l’introduction de la plaquette, le président Ousmane Batoko affirme que c’est à la suite d’une sollicitation pressante dont il a fait l’objet de la part du secrétaire général et porte-parole de la Fondation Mathieu Kérékou, qu’il a pris l’initiative d’écrire cette plaquette sur ses premières rencontres avec le feu président Mathieu Kérékou. En se lançant dans cet exercice, il affirme être envahi par une foule immense de souvenirs qu’il a eus l’occasion de partager, pendant près de quarante ans, avec ce grand homme de l’histoire récente. Il lui a fallu choisir le bout par lequel commencer son devoir de restitution, en s’en tenant à ce qui pourrait intéresser ses compatriotes. Il a précisé qu’il espère avoir le courage et l’opportunité d’écrire de nombreuses autres pages de sa riche, dense et longue relation avec Mathieu Kérékou. De lui, affirme-t-il, il a beaucoup appris de son pays le Bénin, de la politique, de lui-même et de la vie. Le président de la Cour suprême Ousmane Batoko a confié que beaucoup de ses compatriotes et même ses amis qui vivent à l’étranger, lui demandent, avec insistance, d’écrire quelque chose du parcours et de l'expérience de l'illustre homme. Ils souhaiteraient qu’il les fasse ainsi profiter aux plus jeunes et la génération future.
L’auteur a aussi indiqué qu’en regardant autour de lui et particulièrement vers ses aînés, il ne se donne aucune prétention d’écrire ses mémoires, mais voudrait partager avec tout le monde, ce que Dieu lui a permis, avec sa famille, d’apprendre de la vie.
Il confie que la toute première rencontre qu’il a eue avec le feu président Mathieu Kérékou s’est tenue au camp militaire de Ouidah, l’une des grandes villes du Bénin, le vendredi 7 janvier 1977, soit une dizaine de jours avant l’agression de l’armée impérialiste du 16 janvier de la même année. Il était en ce temps-là, le responsable et porte-parole élu par environ sept cent collègues fonctionnaires de la troisième promotion des jeunes enrôlés dans le cadre de la formation civique, patriotique, idéologique et militaire. Il a précisé qu’environ mille cinq cent étudiants faisaient également partie de la promotion. « La veille de son arrivée, en assemblée générale, mes collègues mandants m’ont pratiquement dicté ce que je devais dire en leur nom au président de la République. Ce que j’ai exécuté quasiment mot pour mot devant le président Kérékou », a-t-il révélé à la page 4 de sa plaquette.
« La deuxième rencontre que j’ai eue avec le président Mathieu Kérékou date de juin 1985 », indique-t-il à la page 7.
« L’un des tous derniers tête-à-tête qu’il m’a été donné d’avoir avec le général Mathieu Kérékou, avant qu’il ne se cloître ou qu’il ne soit cloîtré, date de janvier 2015, quelques mois avant son décès en octobre 2015»?