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Filière palmier à huile: La mise en place de l’Interprofession actée

Economie
Le bureau exécutif élu pour contribuer à relever les défis du secteur de la filière palmier à huile au Bénin Le bureau exécutif élu pour contribuer à relever les défis du secteur de la filière palmier à huile au Bénin

Les producteurs de palmier à huile du Bénin, à l’initiative du ministère en charge de l’Agriculture, se sont mobilisés à Porto-Novo pour porter sur les fonts baptismaux leur cadre de concertation. Ce creuset se veut un tremplin devant conduire à la mise en place de l’Interprofession, à l’instar d’autres filières comme le cajou et le soja. 

Par   Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau, le 02 déc. 2024 à 01h30 Durée 2 min.
#filière palmier à huile

Les producteurs de palmier à huile du Bénin s’engagent pour la restructuration de leur filière. Ils ont décidé désormais de créer un creuset fédérateur dénommé : Cadre de concertation des producteurs de palmier à huile du Bénin (Ccpph). Ce cadre a été porté sur les fonts baptismaux, jeudi 29 novembre dernier, à Porto-Novo.  L’assemblée générale constitutive a abouti à l’élection d’un bureau exécutif présidé par Jean-Baptiste Hounlékoun. Deux autres organes ont été mis sur pied. Il s’agit d’un conseil d’administration et d’un conseil de surveillance qui vont travailler aux côtés du Ccpph pour la promotion et le développement de la filière. L’assemblée générale constitutive a regroupé les deux acteurs clés de la filière à savoir les délégués des Coopératives d’aménagement rural (Car) et des producteurs de palmier à huile. Les participants sont venus des six départements de production de palmier à huile que sont le Plateau, l’Ouémé, le Zou, le Mono, le Couffo et l’Atlantique.

Abdoulaye Toko, directeur adjoint de cabinet du ministre en charge de l’Agriculture, qui a ouvert les travaux au nom de l’autorité ministérielle, se réjouit de la naissance de ce Cadre de concertation. Selon lui, ce creuset permettra de fédérer les énergies, d’établir les complémentarités et de rationaliser les ressources humaines, matérielles et financières afin de mieux répondre aux préoccupations communes des producteurs. « C’est non seulement un cadre de dialogue et de gouvernance participative, mais également un acteur qui est appelé à animer la dynamique de l’Interprofession pour un meilleur fonctionnement de la filière », a précisé Abdoulaye Toko. Il rappelle aux membres de ce Cadre de concertation les prochains défis et enjeux de développement de la filière dont surtout la mise en place de l’Interprofession. Car, selon lui, le palmier à huile occupe une place de choix dans les priorités du gouvernement pour le secteur agricole.

Madeleine Lafia Mora, directrice générale de l’Agence territoriale de développement agricole (Atda), pôle 6, qui a le lead de la coordination de la filière au niveau national, indique que la tenue effective de cette Assemblée générale constitutive marque la fin d’un long processus. Elle précise que ce Cadre se veut l’antichambre qui va conduire vers l’interprofession de la filière. 

Pour sa part, Jean-Baptiste Noulèkoun s’est engagé à revitaliser le secteur avec tous les acteurs.