La Nation Bénin...
Une délégation des partenaires techniques et financiers du secteur éducatif s’est entretenue hier, mardi 3 mars avec le ministre d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, François Abiola qui avait à ses côtés, outre ses collaborateurs, son collègue des Enseignements maternel et primaire. L’occasion était toute trouvée pour tenir une séance de travail.
«Voir les pas à faire ensemble pour construire un système éducatif performant», a déclaré François Abiola, ministre d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour planter le décor, à l’entame de la séance de travail qu’il a eu hier avec une délégation de partenaires techniques et financiers (PTF) conduite par Catherine Bonnaud, de l’Agence française de Développement (AFD), leur chef de file.
Exposant les actions prioritaires des PTF en faveur du système éducatif béninois, Catherine Bonnaud a souligné que la coordination des PTF est un sujet important qui, pour être efficace, doit être sous la tutelle de la partie nationale. «Nous pouvons évoluer vers une coordination à la main du système national», a-t-elle envisagé en ajoutant que les PTF sont là pour accompagner la partie béninoise et non pour rester entre eux.
Dans ce cadre, elle a annoncé que les actions prévues pour la biennale 2015-2016 portent sur la mise en œuvre des recommandations du deuxième forum sur l’éducation, la révision du Plan décennal de développement du secteur de l’éducation (PDDSE), et la revue sectorielle 2015 prévue du 21 au 23 avril prochain. En dehors de ces préoccupations, a poursuivi Catherine Bonnaud, les PTF ont retenu certaines sessions thématiques dont le financement du système, les ressources humaines, le primaire et la gouvernance locale. Revenant sur la question des ressources humaines, elle a fait savoir que l’inter-ministérialité est fondamentale.
Car, a-t-elle souligné, les enseignants sont formés par l’université pour être employés au primaire et au secondaire. Reconnaissant les efforts faits en matière d’infrastructures, elle a relevé que les ressources humaines doivent également faire l’objet d’attention.
L’amélioration du système est d’autant plus nécessaire qu’il fera face à des défis liés à l’augmentation des effectifs des apprenants. Si la qualité du système est améliorée, a-t-elle soutenu, les enfants seront employables afin de contribuer à la croissance économique du Bénin. Selon elle, chaque partenaire accompagnera le pays suivant sa stratégie.