Année scolaire et universitaire 2023-2024: Les premiers cours dispensés à Cadjèhoun, Houéyiho et Missité

Pas de temps à perdre ce premier jour de classe. Au complexe scolaire de Cadjèhoun, ce lundi, c’est le calme plat dans la cour de l’école. Tous les écoliers sont dans leurs classes respectives. Face à l'épreuve de compréhension de l’écrit et stylos en main, ils sont confrontés à l’évaluation diagnostique. « Des dispositions ont été prises en amont, puisque depuis la semaine dernière où la prérentrée a eu lieu, tout a été fait à savoir le nettoyage des salles de classe et de la cour de l’école. La séance avec les collaborateurs a été tenue et les matériels didactiques ont été distribués. Les cahiers ont été préparés et signés par le directeur et du coup, le travail a commencé ce matin sans ambages », a affirmé Brice Vitouley, directeur de l’Ecole primaire publique groupe B de Cadjèhoun. Il fait savoir qu’aucune absence n’a été signalée dans le rang des enseignants. Par contre, dans le rang des écoliers, les étrangers qui se sont manifestés pendant la semaine de la prérentrée trainent encore le pas. « Il y a des Nigériens qui sont passés pour demander à inscrire leurs enfants mais jusque-là, ils ne se sont pas encore manifestés et je crois qu’ils vont prendre le train en marche », a-t-il expliqué. 

Au complexe scolaire de Missité, les cours les apprenants ont été aussi soumis à l’évaluation diagnostique. « Nous avons mis à profit la semaine de prérentrée pour faire l’inscription des nouveaux écoliers. Nous avons aussi sollicité l’aide des agents de la maison pour nettoyer les coins et recoins. Ce qui fait qu’aujourd’hui, les cours ont démarré rigoureusement », informe Dieudonné Adomou, directeur du groupe B de l’école. 

Au Collège d’enseignement général de Houéyiho, toutes les classes ne sont pas encore remplies. Dehors, des élèves attendent de finir les formalités d’inscription et de transfert. Quant aux enseignants, ils ont déjà reçu leur dotation en matériels didactiques et ont pris contact avec leurs élèves des classes d’examen. C’est le cas de Sévérin Akakpo, professeur certifié d’histoire-géographie qui a déroulé son programme dans une classe de Terminale A et a démarré avec la première Situation d’apprentissage. « J’ai trois heures de cours ce matin avec les élèves de la Tle A. Nous avons fait la prise de contact et j’ai démarré la première SA qui parle de l’Organisation économique d’un pays à économie dominée : cas du Bénin », a-t-il indiqué. Son collègue de la classe de Tle B n’a pas voulu aussi rater son premier cours de la journée. « J’ai pris mon emploi du temps depuis le 11 septembre et en tant qu’enseignant, j’ai apprêté mes fiches. A la journée pédagogique, nous avons toiletté les programmes et le planning de l’année. Ce matin, je démarre mon cours à 10 h comme vous le constatez », a déclaré Landry Kiki qui ajoute que le plus important est d’accompagner le gouvernement qui a pris toutes les dispositions pour une bonne rentrée scolaire afin qu’il y ait de meilleurs résultats aux divers examens de fin d’année.