La Nation Bénin...
Les
candidats à l’examen du Certificat d’études primaires (Cep) session de juin
2025 dans le département de l’Atacora composent, depuis ce lundi 2 juin. Tout
se passe dans la sérénité et les autorités espèrent de bons résultats au terme
du processus.
«
Le lancement communal du Cep a été fait à Kotopounga ce matin. Mes impressions
sont bonnes parce que 100 % des candidats sont présents. Il faut rendre grâce à
Dieu. La nature est clémente et les enfants composent dans la tranquillité
aujourd’hui. Il n’y a pas de peur, il n’y a pas de soucis à Kotopounga. Je suis
en train de constater que c’est pareil ici également au centre de Ourbouga.
Notre souhait est que le meilleur du Bénin sorte de notre commune, de notre
département et ce sera une grâce ». Ainsi s’est exprimé Clément Ayémona,
premier adjoint au maire de Natitingou après le lancement communal du Cep. Il a
rassuré que tout se passe bien dans la commune et a appelé tous les membres
d’encadrement à maintenir le cap durant les quatre jours de composition. À
Boriyouré, Ouroubona, l’Ecole urbaine centre et autres, les candidats
travaillent dans la tranquillité également.
Sabi
Séro est le chef centre de l’Ecole primaire publique de Ourbouga. Venu de
Kouandé pour Natitingou, il note que tout se passe bien. « Bien avant 6 heures,
nous sommes allés chercher les épreuves. Elles ont été lancées à temps
conformément au calendrier de déroulement. Donc, tout se passe bien. Il n’y a
pas d’incident, mais de petits réglages qui ne portent pas préjudice à la
crédibilité de l’examen. Tout ce qui devrait être fait a été fait à temps »,
rassure-t-il. Dans son centre, 510 candidats sont attendus dont 262 filles et
248 garçons. Il fait constater une absence de trois garçons et une fille après
le comptage des candidats. Il estime que pour faciliter le bon déroulement de
la composition, il revient aux parents de jouer un grand rôle, parce que les
candidats de cette année sont des mineurs.
« Je demande aux parents de suivre les candidats, de les aider à se réveiller à temps. Je les exhorte à prévoir le matériel qu’il faut dans le sac des candidats sans oublier l’imperméable en cas de pluie, parce que le déroulement ne peut avoir d’entorse. Nous avons l’obligation de tout prévoir pour ces quatre jours pour que tout se passe bien », préconise-t-il.
Le top à Pénéssoulou dans la Donga
Quant
aux candidats, le chef centre les invite à se garder des jeux brutaux et à bien
garder leurs effets, pour qu’il n’y ait pas de problème. Il faut rappeler que
le lancement des épreuves au niveau départemental a eu lieu à Boukombé, où 1708
candidats composent dans six centres avec 948 garçons inscrits et 760 filles.
Quarante-six candidats sont absents.
C’est
à Pénéssoulou dans la commune de Bassila que le préfet de la Donga, Jacques
Rolland Amadou, a lancé les épreuves du Cep, accompagné du maire de la commune,
du directeur départemental des Enseignements maternel et primaire et des autres
acteurs de l'éducation. Ce centre abrite
316 candidats, dont 142 filles et 174 garçons répartis dans 9 salles de
composition. Jacques Rolland Amadou a exhorté les candidats à bannir la peur et
le stress, car dit-il, les épreuves sont à la portée du candidat moyen. Il a
profité de son passage pour saluer le gouvernement du président Patrice Talon
pour les mesures sociales prises en faveur du système éducatif et ayant permis
de noter une nette progression en termes d'effectif passé de onze mille deux
cent vingt-neuf (11 229) candidats l'année dernière à treize mille
cinquante-deux (13 052) cette année.
Il faut dire que le département de la Donga compte six mille cent soixante-trois (6 163) filles et six mille huit cent quatre-vingt-neuf (6 889) garçons, soit treize mille cinquante-deux (13 052) candidats répartis dans trente-cinq (35) salles de composition.