Rentrée scolaire 2023-2024: Une effectivité non sans quelques difficultés à Parakou

Dans les établissements publics et privés des enseignements maternel, primaire, secondaire général, technique et de la formation professionnelle de Parakou, ce lundi 18 septembre, c'est la rentrée des classes. A c'est endroits, les apprenants ont déjà eu droit à leurs premières situations de classe. Mais ailleurs, ce n’est pas encore le cas.

Avec la prérentrée effectuée, lundi 11 septembre dernier, toutes les dispositions étaient, selon le directeur du Ceg Guéma, Issa Sanoussi, censées avoir été prises afin que l’on ne perde pas du temps. Les enseignants sont en possession de leur emploi du temps. Quant aux apprenants, les anciens sont fixés sur leurs salles de classe ou de cours.

En effet, c’est dès les premières heures de la matinée que la plupart des acteurs du système éducatif, même si certains continuaient de traîner le pas, ont pris d’assaut les différents établissements de la ville. « Tout le monde a répondu au rendez-vous. Que ce soit le personnel administratif, les professeurs, les élèves. Cela, en attendant le démarrage des cours », a confié le directeur du Ceg Guéma. 

Que ce soit au Lycée Mathieu Bouké, aux Ceg Hubert Maga, Titirou, Okédama, puis à l’Epp Abdoulaye Issa et celle de Dépôt, le constat est le même. Après les retrouvailles entre camarades, les anciens apprenants se sont dirigés vers leurs nouvelles salles de classe, pour aller attendre leurs enseignants. Au même moment, accompagnés pour leur grand nombre par leurs parents, les nouveaux venus attendaient d’être fixés sur leur sort, devant les bureaux des administrations desdits établissements. Il s’agit surtout des nouveaux collégiens. Classés dans ces établissements pour commencer la Sixième, leur répartition aurait dû être faite depuis. Mais, les listes qui devraient permettre cette opération n’auront finalement été rendues disponibles que vendredi 15 septembre dernier. Ainsi, les inscriptions de ces apprenants se poursuivaient encore hier. « C’est pour régler ces problèmes, que la prérentrée a été instituée. L’objectif est de permettre un démarrage effectif des cours le jour de la rentrée et qu’il n’y ait plus de perturbations», explique le directeur du Ceg Okédama, Adam Orou Gnira. «La prérentrée, c’est pour régler les problèmes de transferts et mettre les établissements au propre », fait-il observer, en déplorant le monde fou constitué de parents d’élèves présents hier dans l’enceinte de son établissement. «Ils sont prêts à nous bousculer le jour de la rentrée et pendant les deux semaines qui suivent, toutes choses qui ont d’impacts sur la reprise des activités académiques proprement dites. Ce qui ne nous arrange pas », explique-t-il.   Une autre difficulté qui revient, chaque année scolaire à Parakou, c’est celle relative à l’effectif pléthorique des apprenants dans les salles de classe. C’est un souci pour les responsables de la plupart des établissements de la ville qui sont confrontés à un problème de pénurie des infrastructures d’accueil. Par exemple, au Ceg Guéma qui n’avait déjà pas suffisamment de salles de classe, outre le cas des transferts, il faut maintenant réfléchir à comment classer les 1 317 nouveaux collégiens qui ont été affectés à l’établissement. A ces difficultés, s’ajoute celle de ne pas avoir les enseignants à temps dans les classes et certaines matières principales.