La Nation Bénin...
Des réformes institutionnelles proposées dans le cadre du
Système national de Mesure, Rapportage et Vérification (Mrv) et
Suivi-évaluation (Se) rencontrent l’assentiment des décideurs et autorités
politico-administratives. Ces améliorations portées par l’initiative de
Renforcement des capacités pour la transparence (Cbit) leur ont été présentées
à la faveur d’un atelier organisé du 19 au 22 août 2025, à Lokossa.
Pour disposer de données fiables et mieux lutter contre
les changements climatiques, l’initiative de Renforcement des capacités pour la
transparence (Cbit) propose des améliorations institutionnelles visant à
renforcer le Système national de Mesure, Rapportage et Vérification (Mrv) et
Suivi-évaluation (Se). La réforme s’inscrit en droite ligne du Cadre de
transparence renforcé (Ctr) prévu par l’Accord de Paris sur le climat.
Ces améliorations institutionnelles proposées au système
sont appréciées par les décideurs et autorités politico-administratives pour
qui, l’atelier de sensibilisation de Lokossa était d’une importance capitale. «
Nous avons jugé bon d’être là pour contribuer à la dynamique qui est
enclenchée, notamment sur les questions de réformes qui vont être menées sur la
base du diagnostic fait par l'équipe de Cbit. Donc, nous sommes là pour porter
la voix de la société civile», a indiqué Carin Karl Atondé, directeur exécutif
de l’Ong Jeune volontaire pour l’environnement (Jve).
Dans leur service aux populations, des sociétés
détruisent tout ou une partie de certains écosystèmes avant de les compenser
par d’autres actions. Les sensibiliser contribue aussi à la qualité du système
Mrv-Se. Edwige Adohinzin Hountondji, secrétaire générale de la Société béninoise
d’énergie électrique (Sbee) assure que cet atelier permet à sa structure de
mieux cerner le cadre de transparence renforcé. « Autre chose que je peux
ajouter, c'est que les organisateurs nous ont dit qu'en invitant les cadres
d’un certain niveau, ils souhaitent avoir un lobbying pour des résultats
concrets sur le terrain, qui vont impacter positivement », ajoute la
représentante de la Sbee.
Au-delà de leur participation à l’atelier, ces acteurs
souhaitent vraiment agir pour des résultats palpables. L’atelier « nous permet
également de mieux travailler, de mieux nous organiser, pour que les données
que nous remontons soient de bonne qualité et répondent aux objectifs du cadre
de transparence », a confié Edwige Adohinzin Hountondji. «Nous allons bien
entendu faire le retour de ces propositions et de ces mécanismes qui sont en
cours d'élaboration aux communautés à la base mais aussi les autres Osc, et
suivre aussi leur mise en œuvre dans l'avenir, surtout sur les questions de
changement climatique. Donc, cet atelier est une occasion pour nous d’avoir des
éléments de langage que nous pourrions utiliser pour affiner et pousser notre
plaidoyer au niveau national et international », a fait savoir Carin Karl
Atondé de l’Ong Jve.
L’atelier de Lokossa vise à sensibiliser les décideurs et
autorités politico-administratives à l'intégration des dispositions
institutionnelles améliorées par l'initiative de Renforcement des capacités
pour la transparence (Cbit). La rencontre a permis, entre autres, d’informer les
participants sur les réalisations à date de la Сbit, de susciter l'intérêt et l'accompagnement des décideurs et autorités
politico-administratives sur les questions de transparence, de susciter leur
implication réelle dans l'implémentation et la pérennisation des améliorations
institutionnelles relatives au Ctr.
Moment d'échange entre décideurs et autorités politico-administratives lors de l’atelier de sensibilisation