La Nation Bénin...
La
29e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (Cop 29) se
tient à Bakou en Azerbaïdjan du 11 au 22 novembre. Les enjeux de cette Cop sont
déterminants pour le climat. Les attentes des pays en développement sont
grandes en termes d’action pour atténuer les effets pervers des émissions de
gaz à effet de serre dont ils subissent les conséquences.
La
Conférence des Nations unies sur les changements climatiques s’est ouverte ce
lundi 11 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan. Cette 29e édition de la Cop mobilise
environ 51 000 participants en provenance de tous les pays du monde. Au cours
des débats, le financement climatique devenu crucial pour lutter contre les
effets pervers des changements climatiques sera à nouveau abordé. C’est l’une
des attentes des assises de Bakou qui se consacrent principalement aux besoins
croissants des pays vulnérables, pour lutter contre les changements climatiques.
Les pays développés, considérés comme les pollueurs, entendent contribuer à
mobiliser des fonds pour aider les pays les plus vulnérables qui font face aux
catastrophes climatiques. Une forte mobilisation de fonds qui, selon les
experts, est nécessaire pour réduire les impacts des émissions de gaz à effet
de serre et s’adapter aux changements climatiques.
Le
Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) appelle la communauté
internationale à s’unir et à investir pour atteindre les objectifs de l’Accord
de Paris. Il suggère que tous les pays intensifient leurs efforts et relèvent
le niveau d’ambition de leurs Contributions déterminées au niveau national
(Cdn) d’ici 2025 et exhorte à une plus grande inclusivité dans la conception et
la mise en œuvre desdits documents. Le Pnud plaide aussi en faveur d’une
réorientation des financements publics et privés, et d’une réforme de
l’architecture financière mondiale afin de maintenir le seuil de 1,5° C à
portée de main.
Dans
son discours inaugural, Moukhtar Babaïev, président de la Cop 29, a mis un
accent sur les dégâts du phénomène des changements climatiques. Selon ses
explications, le monde est sur le chemin de la ruine, et il ne s'agit pas de
problèmes futurs. Le changement climatique est déjà là. « Nous devons
maintenant démontrer que nous sommes prêts à atteindre les objectifs que nous
nous sommes fixés. Ce n'est pas chose aisée » a indiqué le président de la
Cop 29. Pour sa part, Simon Stiell, président de l'Onu Climat, a appelé
les dirigeants des pays développés à démontrer que la coopération n'est pas au
point mort. Il suggère de renoncer à l'idée que le financement de l'action
climatique est une œuvre de charité. Un nouvel objectif ambitieux en matière de
financement de l'action climatique est dans l'intérêt de chaque nation, y
compris les plus grandes et les plus riches, relève-t-il. Il y a lieu de
souligner que les pays doivent prendre de nouveaux engagements à contenir
l’élévation de la température de la planète en deçà de 1,5° C. En ce qui les
concerne, les pays en développement doivent s’assurer que le financement est
disponible pour mettre en œuvre des projets ambitieux sur le climat■