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Cop 29 à Bakou en Azerbaïdjan: Un sommet déterminant pour le climat

Environnement
Le financement climatique au cœur des débats lors de la Cop 29 Le financement climatique au cœur des débats lors de la Cop 29

La 29e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (Cop 29) se tient à Bakou en Azerbaïdjan du 11 au 22 novembre. Les enjeux de cette Cop sont déterminants pour le climat. Les attentes des pays en développement sont grandes en termes d’action pour atténuer les effets pervers des émissions de gaz à effet de serre dont ils subissent les conséquences.

Par   Alexis METON A/R Atacora-Donga, le 13 nov. 2024 à 06h57 Durée 3 min.
#changements climatiques #Cop 29

La Conférence des Nations unies sur les changements climatiques s’est ouverte ce lundi 11 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan. Cette 29e édition de la Cop mobilise environ 51 000 participants en provenance de tous les pays du monde. Au cours des débats, le financement climatique devenu crucial pour lutter contre les effets pervers des changements climatiques sera à nouveau abordé. C’est l’une des attentes des assises de Bakou qui se consacrent principalement aux besoins croissants des pays vulnérables, pour lutter contre les changements climatiques. Les pays développés, considérés comme les pollueurs, entendent contribuer à mobiliser des fonds pour aider les pays les plus vulnérables qui font face aux catastrophes climatiques. Une forte mobilisation de fonds qui, selon les experts, est nécessaire pour réduire les impacts des émissions de gaz à effet de serre et s’adapter aux changements climatiques.

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) appelle la communauté internationale à s’unir et à investir pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. Il suggère que tous les pays intensifient leurs efforts et relèvent le niveau d’ambition de leurs Contributions déterminées au niveau national (Cdn) d’ici 2025 et exhorte à une plus grande inclusivité dans la conception et la mise en œuvre desdits documents. Le Pnud plaide aussi en faveur d’une réorientation des financements publics et privés, et d’une réforme de l’architecture financière mondiale afin de maintenir le seuil de 1,5° C à portée de main.

Dans son discours inaugural, Moukhtar Babaïev, président de la Cop 29, a mis un accent sur les dégâts du phénomène des changements climatiques. Selon ses explications, le monde est sur le chemin de la ruine, et il ne s'agit pas de problèmes futurs. Le changement climatique est déjà là. « Nous devons maintenant démontrer que nous sommes prêts à atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Ce n'est pas chose aisée » a indiqué le président de la Cop 29. Pour sa part, Simon Stiell, président de l'Onu Climat, a appelé les dirigeants des pays développés à démontrer que la coopération n'est pas au point mort. Il suggère de renoncer à l'idée que le financement de l'action climatique est une œuvre de charité. Un nouvel objectif ambitieux en matière de financement de l'action climatique est dans l'intérêt de chaque nation, y compris les plus grandes et les plus riches, relève-t-il. Il y a lieu de souligner que les pays doivent prendre de nouveaux engagements à contenir l’élévation de la température de la planète en deçà de 1,5° C. En ce qui les concerne, les pays en développement doivent s’assurer que le financement est disponible pour mettre en œuvre des projets ambitieux sur le climat■