Journée internationale de la fraternité humaine: La sauvegarde de la planète terre au cœur des réflexions

Eveiller la conscience des scientifiques du monde entier sur le caractère stérile des discours écologiques face à la montée en puissance et la persistance de la dégradation de la terre. C’est l’objectif du colloque international sur la fraternité humaine qui a connu la participation du clergé catholique, des étudiants ainsi que des personnalités du monde universitaire. Plusieurs communications ont meublé les assises. 

Représentant le recteur de l’Uac, Romain Hounzandji souligne que la Journée internationale de la fraternité humaine est l’occasion de célébrer la compassion, la compréhension religieuse et le respect mutuel. Ces valeurs sont le fondement de la paix et le ciment de la famille humaine. Il rappelle que la célébration de cette journée a permis d’inscrire plusieurs temps forts à l’actif du partenariat entre l’Université d’Abomey-Calavi et ‘’Capital social chrétien’’. Romain Hounzandji cite les festivités de la Journée internationale de la fraternité humaine depuis 2021 et l’accord de partenariat avec la Chaire Unesco des droits de la personne humaine et de la démocratie.

Dans son message, le père Nathanaël Soédé, aumônier national des Cadres et personnalités politiques du Bénin déclare que ce colloque invite les uns et les autres à être des personnes et des communautés d’intercommunication, de dialogue et de participation commune à la construction transformationnelle de la vie sociale et de la réalité écologique par la fraternité. Il fait observer que la réalité écologique est constituée du déjà là, du reçu, de la création et des réussites et échecs en interrelation et interdépendance qui précèdent chacun. Il invite les uns et les autres à faire des moments complexes que traverse le pays, des temps de renaissance à la devise nationale dans son fondement. « Notre devoir au Bénin est de tout faire pour faire de la fraternité, ce qui doit nous rassembler dans les débats que nous menons et accueillir la réalité écologique véritable. Cette réalité écologique véritable est d’abord, notre humanité en nous que nous pouvons habiter à tout moment et non pas, par moments comme une maison commune », a-t-il martelé. 

Ce colloque a reçu l’accompagnement du Programme Eglise verte de l’Archidiocèse de Cotonou. Selon le Père Guillaume Chogolou, représentant de l’archevêque de Cotonou, cet accompagnement démontre l’engagement et la détermination de l’Eglise catholique du Bénin à jouer sa partition dans la crise climatique et environnementale qui secoue le monde et menace dangereusement la vie et la survie du genre humain. Il précise que la partition que l'Eglise catholique entend jouer est une véritable contribution aux efforts mondiaux que la plupart des pays consentent de diverses manières et de façon soutenue pour juguler cette crise effrayante et effroyable qui ne laisse plus personne indifférent quelle que soient les lectures de sensibilités que les hommes peuvent avoir de la menace et du danger. Tant chacun est convaincu qu'il y a un défi à relever quelles qu'en soient les causes. « L'Association des fidèles catholiques ‘’Capital social chrétien’’ a trouvé juste et il y a lieu de l'encourager et de la soutenir dans cette détermination à conjurer la fatalité de l'extinction de la création. Il me semble que nous n'avons pas une autre alternative que de contrer ensemble dans une union sacrée, ce danger », a-t-il lâché. Le Père Guillaume Chogolou reste convaincu que ce colloque renforcera les réflexions déjà menées par plusieurs auteurs sur la qualité et les modalités des relations saines que les hommes doivent entretenir avec la nature.