La Nation Bénin...
Le
Réseau des populations autochtones et communautés locales pour la gestion
durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Repaleac) appelle à un
vaste soutien au programme de reboisement des espèces sauvages indigènes.
Dans
l’optique de maintenir les moyens traditionnels de survie des peuples
autochtones, le président du Repaleac, Joseph Itoumboua, s’oppose à la
déforestation afin de lutter pour la conservation et la dignité des terres.
En
tant que pilier de l’équilibre écologique, les forêts constituent « la base de
survie des communautés autochtones », précise son président au lancement, mardi
2 juillet dernier à Brazzaville, des travaux de la Conférence internationale
d’afforestation et de reboisement (Ciar).
Ce
programme s’oppose à la déforestation à travers la plantation d’arbres «
Planter l’arbre limite la déforestation. Le secteur de base du Repaleac dans le
cadre de la mise en œuvre du cadre stratégique, a entamé un vaste programme de
reboisement des espèces sauvages indigènes, pour maintenir les moyens
traditionnels des peuples autochtones », explique Joseph Itoumboua qui insiste
sur le respect des consentements libres, un préalable de ce programme.
Parallèlement,
il lance aussi un appel pour que les autochtones soient ceux qui choisissent
les espèces à planter, pour susciter en eux le sens d’engagement vis-à-vis de
ce programme.
Joseph
Itoumboua n’est pas le seul à saisir cette occasion pour défendre librement les
questions d’ordre environnemental.
Le
représentant pays de la société Agro-Map, Russel Tsoumou, sensibilise durant
ces quatre jours de conférence, à la mobilisation des financements des crédits
carbone, un des outils de financement des projets d'afforestation■