La Nation Bénin...
La
deuxième édition de la quinzaine environnementale a mobilisé divers acteurs à
Komdè dans la commune de Ouaké, vendredi 31 mai. Cette édition consacrée à la restauration
des terres relativement au thème de la journée mondiale de l’environnement a
été un moment de sensibilisation et d’appel à l’action pour réduire les effets
néfastes des changements climatiques.
La
quinzaine environnementale du Cercle international pour la promotion de la
création (Cipcre-Bénin) fait un focus sur la restauration des terres, la lutte
contre la désertification et la résilience à la sécheresse. Ceci en lien avec
le thème de la journée mondiale de l’environnement célébrée chaque 5 juin. La
quinzaine est palcée sous le thème ‘’Nos terres, notre avenir, nous sommes la
génération restauration’’. Le lancement de ladite campagne prévue du 1er au 15
juin a eu pour cadre la place publique du village Komdè dans la commune de
Ouaké, le vendredi 31 mai. Son objectif est de renforcer le militantisme
écologique des populations pour contribuer à inverser la courbe de dégradation
des terres et à contrer la sécheresse, puis
de contribuer à la promotion du reboisement. La quinziane
environnementale permettra à l’Ong de mener plusieurs activités dans
cinquante-deux villages pilotes de dix-sept communes et dans six
départements.
«
Nos terres sont le fondement même de notre existence. Elles nourrissent nos
familles, soutiennent notre économie et abritent une diversité essentielle à
notre survie. Pourtant, nous assistons à une dégradation rapide de nos sols
exacerbée par la désertification et les effets du changement climatique. C’est
un défi majeur qui menace notre sécurité alimentaire, notre santé et notre
prospérité. La désertification est un fléau qui affecte des millions de
personnes à travers le monde et le Bénin n'est pas épargné», indique Aline Adjé
Bocco, déléguée d’antenne nord du Cipcre-Bénin. La désertification réduit,
selon ses propos, la productivité des terres, entraine des pertes de diversité
et exacerbe les inégalités socio-économiques. Il faut prendre des mesures
concrètes et efficaces pour inverser cette tendance, suggère la déléguée qui mentionne
que cela passe par des pratiques agricoles durables, la reforestation et une
gestion prudente des ressources naturelles.
Le
responsable de la section communale des eaux et forêts de la commune de Ouaké
salue l’organisation de la quinzaine environnementale et exhorte tous les
acteurs à œuvrer pour la reforestation. Selon l’adjudant-chef Rachad Dramane
Sidi, la reforestation ne devrait pas être l’activité d’une direction ou d’une
organisation, mais plutôt l'affaire de tout le peuple béninois. La présence
d’une forte délégation de l’Ong soutenue par les sages, les têtes couronnées,
les cadres de la direction départementale du Cadre de vie, des Transports,
chargée du développement durable et celle de l’Agriculture, de l’Elevage et de
la Pêche de la Donga témoigne de l’enjeu sur la restauration des terres.
Les
participants ont profité du lancement de la quinzaine environnementale, pour
mettre en terre des plants au Collège d’enseignement général de Komdè. Toutes
choses qui réjouissent Gado Soulémane Tchao, chef de l’arrondissement de Komdè.
Il a exprimé sa gratitude à l’équipe de l’Ong pour les multiples actions
qu’elle réalise au profit de sa population. Il faut un engagement effectif et
actif de la part des populations en vue de construire un avenir où les terres
sont fertiles, les écosystèmes florissants et les communautés résilientes,
comme le suggère Geneviève Gbèdo, représentante de la présidente de l’assemblée
des membres de l’Ong.