La Nation Bénin...
Le Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (Ccppc), l’organe consultatif politique suprême de la Chine, a ouvert sa session annuelle le 4 mars à Beijing, marquant ainsi le début des « Deux Sessions » de 2025.
Ce rendez-vous politique majeur ne concerne pas seulement la Chine, mais attire également l’attention du reste du monde. Les « Deux Sessions » – événement qui définit l’orientation politique du pays – ont débuté leurs travaux dès le 4 mars. Ce cadre institutionnel comprend la session annuelle du Ccppc ainsi que celle de l’organe législatif suprême du pays, l’Assemblée populaire nationale (Apn), dont l’ouverture est prévue pour ce mercredi.
À cette occasion, le Premier ministre, en sa qualité de chef du gouvernement, ainsi que le président de la Cour suprême présenteront leurs rapports d’activité. Les législateurs examineront le budget annuel du gouvernement ainsi que le plan de développement national. En marge de l’événement, des ministres et autres responsables gouvernementaux interagiront avec le public à travers des interviews et des conférences de presse, afin de clarifier les politiques et de répondre aux préoccupations les plus pressantes.
Les « Deux Sessions » constituent une fenêtre essentielle pour observer la trajectoire de développement de la Chine dans l’année à venir. Les décisions et annonces politiques qui en découleront influenceront non seulement la vie de 1,4 milliard de Chinois, mais auront également un impact au-delà des frontières du pays, notamment sur ses relations internationales.
En 2024, la Chine a atteint son objectif de croissance d’environ 5 %, grâce à une série de mesures macroéconomiques significatives. Malgré les défis économiques des dernières années, elle devrait contribuer à environ 30 % de la croissance économique mondiale en 2024, consolidant ainsi son rôle de moteur principal de l’économie mondiale.
Selon
Lan Fo’an, ministre des Finances, la Chine exploitera activement sa marge de
manœuvre budgétaire en 2025 en réduisant le déficit, en émettant davantage
d’obligations spéciales pour les gouvernements locaux, en poursuivant
l’émission de bons du Trésor à très long terme et en renforçant les paiements
de transfert du gouvernement central aux autorités locales. Ces orientations
budgétaires figureront parmi les sujets clés des discussions lors des « Deux
Sessions » de cette année.