La Nation Bénin...
La Commission électorale indépendante (CEI) qui devrait dévoiler les résultats de l’élection présidentielle dans les prochaines heures, a annoncé un taux provisoire de 60% de participation à la Présidentielle. Les Ivoiriens patientent, dans l’attente des résultats.
« Alors, ils vont donner les résultats aujourd’hui, non?», demande un client en s’asseyant au café d’Aboubakar, à Adjamé, quartier populaire de la capitale économique ivoirienne. Hier lundi 26 octobre l’élection présidentielle de dimanche dernier est sur toutes les lèvres. La Commission électorale indépendante a annoncé un taux de participation provisoire de 60%.
La population patiente dans l’attente des résultats. Beaucoup d’Ivoiriens ne sont pas allés travailler hier lundi, l’école publique était également fermée pour cause d’élection. Même si tout le monde est persuadé de la victoire au premier tour d’Alassane Ouattara, le président sortant, il s’agit de connaître officiellement le pourcentage des voix qu’il a obtenu.
«L’arithmétique électorale» a fonctionné
Au sein des partis politiques, dans la nuit, certains évoquaient déjà un taux de 70% en faveur du futur président, tandis que Kouadio Konan Bertin, le dissident du PDCI, aurait autour de 4% et Pascal Affi N’Guessan, environ 10%. Les opposants attendent de connaître le capital de voix sur lequel ils pourront s’appuyer pour tenter de peser sur la scène politique ivoirienne, tandis que les partisans du président Ouattara s’apprêtent à descendre dans les rues pour fêter la victoire de leur champion.
«L’arithmétique électorale » en Côte d’Ivoire qui veut que si deux des trois principaux partis de Côte d’Ivoire font une alliance, ici le RDR d’Alassane Ouattara allié au PDCI d’Henri Konan Bédié dès le premier tour, ils obtiennent une majorité des voix contre le parti isolé des autres, ici le FPI. Le parti de Laurent Gbagbo a, de plus, abordé les élections divisé entre une fraction coalisée autour de la candidature de Pascal Affi N’Guessan, et une autre autour d’Aboudramane Sangaré, les «Gbagbo ou rien», qui a appelé au boycott de l’élection.
Afrik.com