La Nation Bénin...
Les
parties prenantes du projet Africa Digital Campus (Adc) participent, depuis ce
lundi 27 mai à Cotonou, à un atelier de restitution des textes réglementaires
encadrant les formations hybrides ou entièrement à distance au Bénin. Ces
assises représentent une étape importante pour la mise en œuvre efficiente des
formations numériques dans les établissements supérieurs d’enseignement au
Bénin.
Réunies
depuis lundi 27 mai à Cotonou, les parties prenantes du projet Africa Digital
Campus (Adc) participent à un atelier de restitution des textes réglementaires
encadrant les formations hybrides ou entièrement à distance. Cette rencontre de
deux jours vise à restituer et valider le rapport final de l’étude sur le cadre
réglementaire, analyser les insuffisances du cadre juridique actuel, identifier
les changements nécessaires et les obstacles à surmonter, et fournir des
indications pour faciliter la validation du rapport.
Fawaz
Taïrou, responsable du Bureau national de l'Agence universitaire de la
Francophonie (Auf), a exprimé sa satisfaction quant à la tenue de cet atelier,
exhortant les participants à contribuer activement au bon déroulement des
travaux.
Abondant
dans le même sens, Clotilde Guidi, directrice de l’Institut National Supérieur
des techniques industrielles (Insti) de Lokossa, a souligné l'importance de cet
atelier pour la création d’un environnement réglementaire propice à la mise en
œuvre du projet Adc financé par l’Agence française de développement (Afd). Elle
a rappelé que l’Insti, en produisant et en mettant 77 cours en ligne dans le
cadre de ce projet, a montré son engagement à adopter les formations hybrides
ou entièrement à distance. « En réussissant le pari de la production et de la
mise en ligne de 77 cours dans le cadre de ce projet, l’Isnti a démontré son
engagement à prendre le virage des formations hybrides ou entièrement à
distance », a-t-elle déclaré. A l’en croire, ce projet vise à renforcer la
connectivité des services éducatifs au Bénin en développant des offres de
formation en e-learning, augmentant ainsi la résilience de l’enseignement
supérieur au Bénin en créant un environnement favorable au développement du
numérique éducatif.
Pour
sa part, Nicaise Ndam, représentant de l’Institut de Recherche et de
Développement (Ird), a salué les avancées enregistrées dans le cadre de la mise
en œuvre de ce projet.
Bâtir un cadre solide
« Cet encadrement juridique va venir renforcer et optimiser la nécessaire mise en application des efforts consentis dans le cadre de ce projet », a-t-il fait remarquer. Josué Azandégbé, représentant le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a fait l’historique du projet Adc, né dans un contexte de Covid-19 où les établissements d’enseignement supérieur ont dû s’adapter via les formations hybrides. C’est le lieu pour lui de témoigner sa reconnaissance à l’Agence universitaire de la Francophonie (Auf), l’Institut de Recherche et de Développement (Ird) et l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (Asin) du Bénin pour l’organisation de cet atelier qui revêt une importance capitale pour la création d’un environnement règlementaire en vue de la mise en œuvre du projet Adc. Ainsi, fier des efforts du gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, il a encouragé les participants à enrichir les discussions afin de recueillir des observations essentielles, car les contributions des différentes parties prenantes permettront de bâtir un cadre réglementaire solide pour encadrer les formations hybrides ou entièrement à distance dans les établissements d’enseignement supérieur.