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Intelligence artificielle générative: Un accord pour lutter contre les utilisations malveillantes

Numérique
Intelligence artificielle générative: Un accord pour lutter contre les utilisations malveillantes Intelligence artificielle générative: Un accord pour lutter contre les utilisations malveillantes

Engagés à lutter contre les utilisations malveillantes de l’intelligence artificielle durant les différentes élections attendues cette année, les grands noms de tech ont signé un accord en vue de combattre son usage frauduleux. Cet engagement non contraignant se base sur quelques grands principes.

Par   Christian HOUNONGBE, le 21 févr. 2024 à 02h24 Durée 2 min.
#Intelligence artificielle générative #lutter contre les utilisations malveillantes

Les géants de tech s’engagent contre une utilisation malveillante de l’intelligence artificielle durant les différentes élections attendues cette année 2024. Réunies lors de la conférence de Munich sur la sécurité, ces grandes entreprises du numérique ont signé un engagement pour combattre les manipulations et la désinformation durant les élections 2024.  Il s’agit de Microsoft, Google, Meta, Google, OpenAI, TikTok, Snap (Snapchat), Twitter et d’autres qui se sont accordés sur de grands principes, parmi lesquels le développement et la mise en place d’une technologie pour limiter les risques liés au contenu électoral trompeur généré par IA ; évaluer les modèles pour comprendre les risques qu’ils peuvent poser en période électorale ; chercher à détecter la distribution de ce type de contenu sur leurs plateformes; traiter ces contenus « de manière appropriée» quand ils sont détectés. Ces engagements laissent à ces entreprises beaucoup de flexibilité pour gérer les contenus électoraux. L’AI Act, pour lequel les institutions européennes ont trouvé un terrain d’entente début décembre, pourrait être suivi par d’autres réglementations aux États-Unis et ailleurs. Mais les dispositions du texte n’entreront en vigueur qu’en 2025, après cette séquence électorale. Une belle anticipation lorsqu’on sait que plusieurs « deepfakes » ont fait parler d’eux ces dernières semaines, notamment un faux message téléphonique du président américain Joe Biden avant la primaire démocrate du New Hampshire, fin janvier. Au Pakistan, le parti de l’ancien premier ministre Imran Khan a également utilisé l’IA pour générer des discours de leur leader emprisonné. Faut-il le signaler, plus de 40 pays organisent des élections cette année 2024 où 4 milliards de personnes seront invitées à voter : les Européennes en juin, l’élection présidentielle américaine en novembre, et bien d’autres encore.