La Nation Bénin...
Organisé
par le ministère du Numérique et de la Digitalisation et l’Agence des systèmes
d'information et du numérique (Asin), le 1er hackathon multimodal et
multilingue sur l’Intelligence artificielle a démarré, hier lundi 13 mai à
Cotonou. Plus de 1000 challengers participent à cette compétition qui vise à
développer des applications Ia capables de réaliser du doublage, du
sous-titrage et de transformer du texte ou de l’audio en images, utilisant les
langues fon, dendi et yoruba.
Grand
rendez-vous de l’Intelligence artificielle en Afrique, le premier hackathon sur
l’Intelligence artificielle a démarré, hier lundi 13 mai, au palais des Congrès
de Cotonou. A travers cet évènement, le
Bénin veut valoriser trois de ses langues nationales à savoir le fon, le dendi
et le yoruba, fait savoir Mahuna Akplogan, cofondateur de iSheero, initiative
béninoise de promotion de l'Intelligence artificielle. Il se dit heureux de la
mobilisation de plus de 1000 participants de tous les continents autour de ce
challenge qui vise à développer des applications d’Intelligence artificielle
capables de réaliser du doublage, du sous-titrage, et de transformer du texte
ou de l’audio
en images, tout en utilisant lesdites langues. «Plus
de 60 pays issus de tous les continents participent à ce challenge qui mobilise
la planète» a-t-il précisé. C’est le lieu pour lui de saluer les partenaires et
acteurs de l’écosystème du numérique qui ont contribué à l’organisation de cet
évènement. « C'est grâce au dynamisme
des acteurs de l'écosystème, notamment l’Asin et son directeur qui ont rendu
possible cet Hackathon », a-t-il déclaré.
Invitant les participants en ligne ou en présentiel à donner le meilleur
d’eux-mêmes, Mahuna Akplogan a dévoilé les prix prévus pour cette édition. « La
première équipe remportera 2 000 000 F Cfa (3000€), la deuxième aura 1 300 000
F Cfa (2000€) et la troisième décrochera une enveloppe de 650 000 F Cfa
(1000€). En dehors
de ces prix, les vainqueurs en présentiel bénéficieront
d’un accompagnement comprenant une incubation, un mentorat à Sèmè City, des
crédits de cloud computing et des collaborations avec des organisations
locales. « Nous parlons de l’Ia, mais ce que nous attendons, c’est de la
technologie au service de nos réalités et de nos problématiques», renchérit
Marc-André Loko, directeur de l’Agence des systèmes d’information et du
numérique (Asin). Il rappelle d’ailleurs ce qui a motivé l’organisation de cet
hackathon en collaboration avec New Native qui dispose d’une communauté
mondiale de plus de 100 mille développeurs. A l’en croire, en se dotant d’une
Stratégie nationale d’Intelligence artificielle et des mégadonnées, le Bénin
pose les jalons d’un rayonnement à
l’international à travers cette technologie émergente. « Nous nous sommes appuyés sur cette
plateforme pour pouvoir organiser cet évènement avec des partenaires », a-t-il
confié, avant d’exhorter les jeunes à la réflexion et à l’innovation tout au long
de cette compétition au cours de laquelle, ils bénéficieront de l’expertise et
du mentorat de spécialistes venus du Kenya, de la France et d'autres pays.