La Nation Bénin...
Avec
le soutien de l’Agence des systèmes d’information et du Numérique, le chapitre
Cotonou de Open Web Application Security Project (Owasp) a organisé sa 5e
rencontre, jeudi 25 juillet dernier à l’Université d’Abomey-Calavi. Au cours de
cette rencontre, de jeunes étudiants et professionnels ont été formés et
sensibilisées à la sécurité informatique dans un contexte de montée des
cyberattaques.
Réunis
lors du 5e meeting du chapitre Owasp-Cotonou, jeudi 25 juillet dernier à
l’Université d’Abomey-Calavi, de jeunes étudiants et professionnels ont été
formés et sensibilisés à la sécurité informatique.
A
cette occasion, Celia Kassa, ingénieur en réseaux et leader de Open Web
Application Security Project (Owasp), a présenté les avantages pour les jeunes
d’être membres de cette organisation à but non lucratif qui œuvre pour
améliorer la sécurité des logiciels.
Adonis
Homèvo, cyber analyste à l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique
(Asin), a exposé aux participants l’hygiène numérique, les techniques des
cyberattaquants ainsi que les statistiques alarmantes et les conséquences
dévastatrices des cyberattaques. Selon lui, 90 % des attaques sont liées à des
erreurs humaines, 36 % au phishing et 69 % touchent les entreprises.
Emery
Kouassi Assogba, expert en sécurité informatique et président du chapitre
Owasp-Cotonou, a souligné l’importance de multiplier les sensibilisations et
formations. « Il est crucial d’aider le grand public à comprendre l’hygiène
numérique pour limiter les attaques informatiques», a-t-il déclaré, insistant
sur la nécessité de ces rencontres pour créer un cadre d’échanges entre
étudiants et spécialistes de la sécurité des systèmes d’information. « Cette
rencontre constitue un cadre d’échanges pour les personnes intéressées par les
questions de la sécurité des systèmes d’information afin de créer des liens
professionnels », a-t-il poursuivi avant de féliciter les jeunes qui ont pris
part à la formation spéciale et gratuite sur la sécurité informatique du 15 au
19 juillet dernier. Il a salué les efforts du gouvernement béninois en matière
de sécurité informatique notamment à travers l’Agence des Systèmes
d’Information et du Numérique (Asin).
Pour
sa part, Eugène Ezin, directeur de l’Institut de Formation et de Recherche en
Information (Ifri), a exprimé sa satisfaction quant à la tenue de cette
rencontre, dans un contexte où les statistiques de cybercriminalité sont de
plus en plus préoccupantes. « Les entreprises se voient même obligées
d’investir une partie de leur budget dans la sécurité informatique, car les
cybercriminels développent sans cesse de nouvelles stratégies pour contourner
les systèmes de sécurité », a-t-il souligné. Pour lui, la lutte pour la
sécurité des systèmes informatiques doit être incessante et personne n’a le
droit de baisser les bras■