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Tendance phare d’innovation technologique L’IA au cœur de Viva Tech 2023

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Immersion dans le monde de l'innovation et des avancées technologiques Immersion dans le monde de l'innovation et des avancées technologiques

Au cœur de l’évènement qui se révèle le plus grand événement startup et tech d'Europe, réputation encore assumée cette année, s’est trouvée l’Intelligence artificielle (IA). L'effervescence technologique que génère l’algorithme, n’occulte pas le débat qu’elle ne manque de susciter. Et à propos duquel décideurs et entrepreneurs se sont prononcé à Paris Porte de Versailles, du 14 au 17 juin dernier.

Par   De Paris, Paul AMOUSSOU, le 21 juin 2023 à 11h40 Durée 2 min.
#Startup #IA
Creuset d’immersion passionnante dans le monde de l'innovation et des avancées technologiques. Mais également le rendez-vous des idées novatrices qui ont émergé, des tendances clés qui façonnent le monde professionnel et des stratégies gagnantes. Tel est l’Adn de VivaTech, à travers la mobilisation d’experts de renom, des conférences inspirantes et des start-up prometteuses. Cette année, tout, presque, s’est joué autour de l’IA : 25 % des start-up qui participent à VivaTech cette année proposent des solutions liées à l'IA, contre 8% l'année dernière. « Une évolution en ligne avec notre objectif de mettre en lumière les opportunités offertes par l'intelligence artificielle et toutes ses implications », confesse Maurice Lévy, président de Publicis, co-organisateur de l’évènement.  
Les IA génératives ont en effet connu un succès formidable, à l’instar de ChatGPT, en raison des avantages qu’elles fournissent en termes de productivité et de la facilité d’accessibilité qu'elles offrent. Au nombre des entreprises qui se sont illustrées grâce à cette technologie, il y a Oraigo, un bandeau anti-sommeil qui intègre une technologie d'intelligence artificielle pour surveiller en temps réel l'activité cérébrale et détecter les signes de somnolence.
La startup Jumbo Mana  donne vie à des personnages fictifs et virtuels grâce à leur intelligence artificielle interactive, comportementale et conversationnelle. L’entreprise a notamment développé un avatar virtuel de Vincent Van Gogh doté d'une personnalité et d'un comportement propres, représentant une avancée majeure dans le domaine de l'IA comportementale. Artefact, une société spécialisée dans l'accélération des données et le marketing des données, propose des solutions d'IA à l'échelle pour répondre aux besoins spécifiques. Sur la même lignée, AI Chat Experience a développé un nouvel assistant shopping qui guide les clients en leur fournissant des recommandations sur mesure en fonction de leurs préférences gustatives. Zortify propose des solutions basées sur l’IA pour aider les entreprises à prendre de meilleures décisions, avec des solutions qui incluent Zortify Select pour la sélection et l'intégration des employés. Meta, pionnier du Metaverse et partenaire de Viva Tech, démontre un projet de recherche en IA permettant de découper n'importe quel objet dans une image en un clic. 
Cependant, ces innovations ne sont pas sans défis, notamment en ce qui concerne les enjeux éthiques, leur impact sur l'emploi et la nécessité de régulation appropriée à laquelle de nombreuses voix appellent. Aussi, est-il essentiel d'exploiter les avantages de ces technologies pour améliorer les compétences des collaborateurs et des managers, plutôt que de les remplacer, clame Emmanuel Vivier, Co-Fondateur de HUB Institute, au cours de son Opening Keynote sur le thème ‘’IA Générative : une révolution pour la productivité et le travail !’’. Pour sa part, Christelle Kilani, directrice du réseau RH, du recrutement, et du développement managérial (Matmut) exhorte à co-construire un référentiel managérial avec l’aide de l’IA dans sa communication portant sur ‘’Libres ensemble : Vertige et promesses de l’organisation hybride’’. 
En ouverture du salon, projette Emmanuel Macron, président de la République française «L’idée est d’entraîner beaucoup d’acteurs privés pour lancer un grand challenge sur l’IA d’usage général… ». Mesuré, "Il est essentiel de réduire au maximum la probabilité d'éventuels dysfonctionnements de l'intelligence artificielle…Je considère que l'IA représente un risque pour le public, et tout ce qui présente un risque pour le public nécessite un arbitre, à savoir le régulateur", soutient Elon Musk dirigeant de Tesla, SpaceX et Twitter.
"Il s'agit de ce que nous, en tant que leaders, choisissons de faire avec cette technologie. Cela peut être bénéfique pour la productivité de l'économie. Cela peut donner à chaque individu avec qui vous travaillez des capacités extraordinaires", plaide pourtant Eric Hazan, Senior Partner (McKinsey & Company). 
A contrario, "L'intelligence artificielle n'a aucune perception de ce qui se passe dans le monde à chaque instant... Il est bien plus difficile d'apprendre aux machines à percevoir le fonctionnement du monde que de les former à être compétentes en les entraînant à étudier des textes et à établir des liens entre les mots", relativise Yann LeCun, responsable en chef AI Scientist chez Meta & NYU. Il est appuyé par Philip Moyer en charge de AI Business chez Google : "L'algorithme est conçu pour donner une réponse. Les humains doivent intervenir. Tout commence par les fondations que vous donnez aux modèles", détaille-t-il.
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