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4e conseil national des FCBE: L’alliance se veut une force de propositions constructives

Politique
Par   Site par défaut, le 05 déc. 2016 à 04h32

Les Forces Cauris pour un Bénin émergent (FCBE) se sont retrouvées, samedi 3 décembre 2016, en conseil national au palais des Congrès à Cotonou. Les assises ont porté sur le thème « Quelle forme d’organisation de l’Alliance FCBE pour une meilleure contribution au renforcement de la démocratie ? ».

A l’issue des débats du 4e conseil national des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), il a été retenu que l’alliance soit une force de propositions constructives pour une meilleure contribution au renforcement de la démocratie.

Situant la rencontre dans son contexte, Amos Elègbè, président du comité préparatoire, indique que la convocation de ce conseil est conforme aux statuts régissant l’alliance des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE). Organe de direction et d’orientation, le conseil national est chargé de définir les orientations politiques de l’alliance. Il délibère sur toute proposition de la coordination nationale. Ainsi, note-t-il, le 4e conseil qui intervient après l’élection de mars 2016 marquant la fin de deux quinquennats d’exercice du pouvoir d’Etat par l’alliance, est d’une importance capitale.
Ces assises ont permis aux militants de faire le bilan du parcours politique de l’alliance. Pour le coordonnateur national des FCBE, Eugène Azatassou, le second tour de la dernière présidentielle a impulsé un tournant dans la vie politique du Bénin. Et le présent conseil national est convoqué, précise-t-il, pour approfondir comment l’alliance doit négocier ce tournant. Pour ce faire, les réflexions ont porté sur le thème «Quelle forme d’organisation de l’Alliance FCBE pour une meilleure contribution au renforcement de la démocratie?».

Critique de la gouvernance actuelle

Eugène Azatassou n’a pas raté l’occasion pour critiquer la gestion du gouvernement sous la Rupture. Cette gestion, note-t-il, est caractérisée par « l’accaparement de tous les leviers essentiels de l’économie nationale par une minorité d’hommes d’affaires au mépris des lois et textes en vigueur ». Il dénonce aussi « l’utilisation à grande échelle du partenariat public-privé avec la violation flagrante du Code des marchés publics et l’attribution des marchés à des sociétés privées proches essentiellement du pouvoir ». Le coordonnateur national des FCBE s’insurge aussi contre « la remise en cause des libertés publiques et des acquis démocratiques issus de la Conférence de février 1990 » et « l’absence criarde d’une politique sociale en faveur du peuple ». Il désapprouve « la suppression des acquis sociaux des travailleurs et des mesures prises en faveur de l’autonomisation des femmes et des jeunes ». Ces assises se préoccupent de la liquidation de la Sonapra, de l’Onasa, de l’ONS avec le risque de perte d’emplois. Ce qui constitue la restriction des périmètres de compétences administratives de l’Etat, souligne Azatassou.
Après s’être félicitée de l’opérationnalisation des douze départements et de l’initiative gouvernementale d’engager des réformes politiques et institutionnelles, l’alliance FCBE recommande que le gouvernement prenne davantage en compte la dimension humaine et sociale dans la mise en œuvre de sa politique de développement.
Il faut noter que la cérémonie d’ouverture des travaux a enregistré les messages de soutien des formations politiques telles que le Parti du Renouveau démocratique (PRD), la Renaissance du Bénin (RB) et le Parti pour la libération du peuple (PLP)