La Nation Bénin...

Efms et Lycée des jeunes filles de Parakou: Le faible taux des inscriptions au centre des échanges du Cdcc

Région
Efms et Lycée des jeunes filles de Parakou Efms et Lycée des jeunes filles de Parakou

Les maires des communes du Borgou et leurs adjoints, ainsi que les membres des conseils de supervision, puis les secrétaires exécutifs ont pris part, ce jeudi 22 février à la préfecture de Parakou, au premier Conseil départemental de concertation et de coordination (Cdcc) du Borgou au titre de l’année 2024. Au centre de leurs échanges, il était question des faibles taux des inscriptions des apprenants à l’Ecole de formation médico-sociale (Efms) et au Lycée des jeunes filles de Parakou.


Par   Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 23 févr. 2024 à 06h44 Durée 3 min.
#Efms et Lycée des jeunes filles de Parakou
Le Conseil départemental de concertation et de coordination (Cdcc) du Borgou a tenu, ce jeudi 22 février à la préfecture de Parakou, sa première session ordinaire au titre de l’année 2024. Entre autres points inscrits à son ordre du jour, il y avait les faibles taux des inscriptions des apprenants à l’Ecole de formation médico-sociale (Efms) et au Lycée des jeunes filles de Parakou.
En effet, avec la mondialisation qui fait aujourd’hui de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle, un pilier pour le développement d’un pays, le Bénin et le département du Borgou devraient beaucoup attendre de l’Efms de Parakou. Malheureusement, les attentes peinent à être comblées. Depuis la fermeture de la spécialité des aides-soignants, il y a quelques années, l’école donne l’impression de ne plus exister. En effet, avec la suppression de cette spécialité, l’école ne cesse de voir son effectif en baisse, malgré les nouvelles filières qui ont vu le jour.
Il y a également la baisse de l'effectif des apprenantes du Lycée des jeunes filles de Parakou qui était aussi au centre des échanges. La situation, selon le maire de Nikki, Lafia Joseph Gounou Roland, n’est pas du tout reluisante. « De 15 groupes pédagogiques, en temps normal, on est passé aujourd’hui à 10», alerte-t-il. Pour le maire et les autres participants, il y a de quoi s’inquiéter, surtout que ce lycée et l’Efms faisaient l’objet d’une grande fierté hier. 
La question relative à la mobilisation des ressources au niveau des communes n’a également pas été occultée.