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1er Grand Prix féminin de Cotonou: Six nations au départ de la compétition

Sports
Les Amazones cyclistes béninoises déjà au travail  pour créer la sensation Les Amazones cyclistes béninoises déjà au travail pour créer la sensation

Le cyclisme féminin béninois s’apprête à écrire une nouvelle page de son histoire. En marge de la 20e édition du Tour cycliste international du Bénin, la Fédération béninoise de cyclisme (Fbc) lance pour la première fois, un Grand Prix exclusivement dédié aux femmes. Cette compétition se déroulera samedi 3 mai 2025 sur la Route des Pêches, à Cotonou, à l’occasion de l’étape finale du Tour masculin.

Par   Abdul Fataï SANNI, le 16 avr. 2025 à 08h27 Durée 2 min.
#20e édition du Tour cycliste international du Bénin

Six pays de la sous-région ont confirmé leur participation à la première édition du Grand prix féminin de Cotonou. Il s’agit du Bénin, du Nigeria, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Togo et du Ghana. Ce peloton promet un affrontement de haut niveau sur un critérium de 53,60 km, découpé en quatre tours, dans une ambiance que l’on annonce déjà festive et populaire. Pour le président de la Fédération béninoise de cyclisme, Romuald Hazoumè, cette compétition s’inscrit dans une vision ambitieuse : offrir une véritable plateforme d’expression aux cyclistes féminines d’Afrique de l’Ouest. « Le Bénin veut devenir la terre d’accueil du cyclisme féminin en Afrique », a-t-il affirmé, évoquant un avenir prometteur fait de courses en ligne et de rencontres internationales. Le public cotonois, connu pour sa ferveur lors des événements sportifs, est une fois encore invité à se mobiliser massivement pour encourager les Amazones du bitume. Le Grand Prix féminin constitue non seulement une avancée majeure pour la visibilité des sportives, mais aussi un levier pour la promotion de l’égalité dans les disciplines cyclistes. Avec ce nouvel événement, le Bénin confirme son engagement pour un cyclisme inclusif, résolument tourné vers l’avenir. La course du 3 mai ne sera pas qu’un simple départ. Elle pourrait bien marquer le début d’une tradition sportive d’envergure continentale.