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Alicia Gnonlonfoun Assogba, gardienne de but des Amazones du Bénin: « Ma prochaine sélection sera l’occasion de prouver ce que je vaux »

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Alicia Gnonlonfoun Assogba Alicia Gnonlonfoun Assogba

Pour sa première convocation en sélection nationale, Alicia Gnonlonfoun Assogba, gardienne du club français de Mérignac-Arlac, découvre l’univers des Amazones du Bénin avec ambition et humilité. Revenue d’une longue blessure, elle entend saisir cette opportunité pour s’imposer dans la hiérarchie des gardiennes et gagner sa place dans les buts béninois. Dans cet entretien, elle raconte son intégration, sa place dans la hiérarchie des gardiennes et sa détermination à s’imposer. 

Par   Abdul Fataï SANNI, le 05 nov. 2025 à 15h20 Durée 2 min.
#Amazones du Bénin #Alicia Gnonlonfoun Assogba

La Nation : Première convocation avec les Amazones. Comment êtes-vous intégrée dans une équipe que vous ne connaissiez pas ?

Alicia Assogba : L’intégration s’est très bien passée. J’ai un tempérament naturellement sociable, ce qui m’a beaucoup aidée. Au début, j’avais quelques appréhensions notamment la barrière de la langue, et même ma couleur de peau. Finalement, tout s’est dissipé rapidement. Les filles ont été bienveillantes, ouvertes, et aujourd’hui je me sens totalement intégrée au groupe.

Vous n’avez pas été titularisée lors de cette double confrontation face au Nigeria. Comment avez-vous vécu cette décision?

Très sereinement. Je savais en arrivant que ce serait compliqué d’être titulaire. C’était un match à gros enjeu face au Nigeria, les championnes d’Afrique en titre, et je n’ai pas encore eu l’occasion de montrer pleinement ce dont je suis capable. Je ne connaissais pas suffisamment ma défense, et les sélectionneurs n’avaient pas encore assez d’éléments sur moi. C’est normal, je comprends leur choix. Mais ma prochaine sélection sera l’occasion de prouver ce que je vaux. Ma chance viendra.

Comment se passe la relation entre les trois gardiennes du groupe ?

L’ambiance est excellente. Nous sommes dans une dynamique de soutien mutuel. Personne ne cherche à prendre la place de l’autre en la rabaissant. On se tire vers le haut, on s’encourage. «Une pour toutes, toutes pour une », c’est vraiment l’état d’esprit qui règne entre nous et dans toute l’équipe.

Souhaitez-vous devenir titulaire à l’avenir ?

Bien sûr. Je vais travailler pour cela. Je reviens d’une longue blessure ; deux ans sans jouer. Je retrouve progressivement le rythme. Je vais continuer à m’entraîner en France, progresser encore et revenir plus forte. J’espère qu’à ma prochaine convocation, je pourrai vraiment montrer ma valeur au staff.

Un mot pour les supporters béninois ?

Merci pour vos messages, votre soutien, votre présence derrière nous. Ce match nul obtenu à l’extérieur contre le Nigeria (1-1), c’est aussi pour vous. A bientôt.