La Nation Bénin...
Le
Bénin s’apprête à prendre part au 9e Championnat d’Afrique des nations de
wushu, prévu du 1er au 6 mai 2025 en Egypte. Fortes d’une quinzaine d’athlètes
sélectionnés, les deux sélections nationales en Sanda et en Taolu nourrissent
de grandes ambitions, portées par une préparation rigoureuse et un encadrement
technique engagé.
La
sélection nationale béninoise de wushu intensifie sa préparation en vue du
9e championnat d’Afrique des nations,
prévu du 1er au 6 mai 2025 en Egypte. Et, depuis plus de deux mois, les
athlètes béninois retenus affûtent leurs armes pour défendre les couleurs
nationales dans les disciplines Sanda et Taolu.
A
la tête de l’équipe de Sanda, Mathieu Djissou se montre confiant. « Depuis plus
de deux mois, nous menons une préparation intensive. Les athlètes sont motivés
et déterminés à décrocher les médailles d’or pour le peuple béninois », a-t-il
déclaré. Des séances variées, menées en salle comme à la plage, visent à
renforcer les capacités physiques et mentales des combattants.
Du
côté de Taolu, l’entraîneur national Fabrice Noudofinin salue les efforts
déployés par les athlètes. « Nous avons intensifié les entraînements au centre
chinois, matin et soir. Le niveau général progresse et nous sommes confiants
quant à la performance de nos athlètes », a-t-il indiqué. A l’en croire,
l’objectif primordial est de figurer parmi les meilleures nations africaines et
d’obtenir des résultats probants.
Appuyant cette dynamique, le trésorier général de la Fédération béninoise de wushu (Fbw), David Ataï Guédègbé, se veut rassurant. « Le soutien institutionnel, notamment celui du ministre des Sports, permet une préparation optimale. Nous avons même obtenu une phase de stage à l’international avant le début de la compétition », a avancé le trésorier de la Fbw. Il précise que, malgré des contraintes logistiques, la sélection représentera dignement le pays dans les principales catégories. Avec une quinzaine d’athlètes, environ cinq en Sanda et dix en Taolu, le Bénin ambitionne de se distinguer au cœur d’une compétition relevée. « Ce ne sont pas tous les inscrits qui feront le déplacement, mais seulement les meilleurs des meilleurs », insiste David Ataï Guédègbé, convaincu que les efforts consentis porteront leurs fruits.