Gianni Infantino, président de la Fifa: « L’Afrique aura une place renforcée sur la scène mondiale »
Sports
Gianni Infantino, président de la Fifa
Présent ce mercredi 12 mars 2025 au Caire à l’occasion de la 14ᵉ Assemblée générale extraordinaire de la Confédération africaine de football (CAF), Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a réaffirmé la volonté de l’instance d’accorder une place plus significative au football africain sur la scène internationale.
Par
Abdul Fataï SANNI, le 12 mars 2025
à
14h38
Durée 3 min.
#Gianni Infantino, président de la Fifa
Dans son allocution, le dirigeant italo-suisse a mis en avant l’augmentation du nombre de sélections africaines qualifiées pour la Coupe du monde 2026, qui passera de cinq à neuf, voire dix nations. Une avancée historique pour le continent, qui voit ainsi ses chances de briller à l’échelle mondiale considérablement renforcées.
Une dynamique favorable au football africain
Le football féminin bénéficie également de cette évolution. Gianni Infantino a rappelé que la participation africaine à la Coupe du monde féminine avait été élargie, passant de trois à quatre, voire six nations, une avancée qui concerne aussi les compétitions de jeunes.
L’Afrique sera également bien représentée lors de la Coupe du monde des clubs 2025, avec quatre clubs du continent en lice :
-Al Ahly (Égypte)
-Wydad Casablanca (Maroc)
-Espérance de Tunis (Tunisie)
-Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)
Une participation qui témoigne de la compétitivité croissante du football africain en club.
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L’impact du talent africain à l’échelle mondiale
Par ailleurs, Gianni Infantino a souligné que 147 joueurs africains évolueront au sein de 16 clubs issus de cinq continents lors de cette édition du Mondial des clubs. Ces joueurs, originaires de 22 pays africains, illustrent l’impact du talent africain sur la scène mondiale et son rôle central dans le développement du football international.
Avec ces avancées, la FIFA affirme son engagement en faveur d’une meilleure représentativité du football africain. Reste à savoir si ces réformes permettront aux sélections et clubs du continent de franchir un cap sur le plan compétitif.