Louis Garnevinq, pionnier du jeu de balle au tambourin: « Le Bénin a un potentiel prometteur dans la discipline »

La Nation : Une première visite au Bénin, quelles sont vos impressions ?

Louis Garnevinq : Je ressens une immense joie et une grande curiosité à l’idée de découvrir, sur le terrain, l’évolution du tambourin au Bénin. C’est aussi une belle occasion de retrouver le président Thomas Tossou Dan et de revoir nos amis joueurs.

Un tournoi en votre nom organisé au Bénin, reconnaissance ou évidence ?

C’est avant tout le fruit de l’engagement et du dynamisme de Thomas Tossou Dan, président de la Fédération béninoise du jeu de balle au tambourin. Son travail acharné pour développer ce sport nous a convaincus de l’importance de son action et des bénéfices qu’elle apporte à la discipline, tant au Bénin qu’en Afrique.

Quel regard portez-vous sur le niveau actuel des joueurs béninois, hommes comme femmes ?

J’ai eu l’occasion d’encadrer certains joueurs béninois lors du championnat du monde en 2022, et leur capacité d’adaptation à un terrain extérieur et à la balle officielle du tambourin m’a impressionné. Certains d’entre eux pourraient aisément intégrer le championnat de France. Quant aux joueuses, elles devront s’entraîner davantage sur des terrains aux dimensions internationales pour rivaliser avec les meilleures athlètes étrangères.

Comment envisagez-vous l’avenir du tambourin béninois depuis la France ?

L’essor de ce sport au Bénin repose sur l’organisation de compétitions régulières et bien structurées. Avec la détermination des dirigeants béninois, je suis persuadé que le tambourin peut s’ancrer durablement dans le paysage sportif national et continental.