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Professionnalisation du sport: Une formation pour les préparateurs physiques démarre ce jour

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Ian Mahinmi, ancien basketteur, organise en collaboration avec le Comité national olympique et sportif béninois (Cnos-Bénin),deux jours de formation à l’intention des préparateurs physiques. Les travaux démarrent ce jour au stade de l’Amitié à Cotonou. 

Par   Arnaud DOUMANHOUN, le 03 août 2023 à 07h45 Durée 3 min.
#Professionnalisation du sport
 
De 300 postulants au départ, 130 sont sélectionnés pour prendre part à la formation des préparateurs physiques. Au stade de l’Amitié, les 3 et 4 août à Cotonou, ils seront outillés sur « l’anatomie humaine ». Ces préparateurs physiques, issus des différentes fédérations sportives, seront formés sur les bases de la kinésiologie qui, étymologiquement est définie comme « la science du mouvement ». Il s’agit d’une technique de rééquilibrage psychocorporel par l’utilisation de tests musculaires pour connaître le fonctionnement de l’individu, détecter et lever ses déséquilibres, afin d’éveiller son potentiel. « Je suis passé professionnel à 16 ans, et aujourd’hui, j’ai un peu moins de 20 ans de carrière dans le milieu. Je pense que c’est aussi grâce à la préparation physique… », a déclaré Ian Mahinmi, ancien basketteur, actionnaire de la Nba Africa, qui a totalisé 32 sélections en équipe de France de basket. A l’en croire, le préparateur physique est le meilleur ami de l’athlète, la personne qui lui est très proche, qui se soucie de son état de santé. C’est un métier, toute une carrière. Après avoir fait le constat que le Bénin manque d’experts dans le domaine, Ian Mahinmi qui s’investit dans le rayonnement du monde sportif a voulu combler le vide. Une première session de formation des préparateurs physiques, qui s’est déroulée en 2022, a enregistré une soixantaine de participants, et il réédite cette année l’exploit, avec plus d’engouement noté dans le rang des acteurs.  
Selon Julien Minavoa, président du Comité national olympique et sportif, ce renforcement de capacités est le soubassement qu’il fallait aux encadreurs, pour parfaire les bases des futurs athlètes. « Le Comité olympique est toujours dans la recherche de la plus-value pour le sport béninois. Et ce qui manque le plus à nos athlètes, c’est la préparation physique, afin que la performance dure dans le temps», a souligné Julien Minavoa, qui apprécie à juste titre l’initiative de Ian Mahinmi, qui contribuera à la professionnalisation de ces préparateurs physiques, qui ne sont pas forcément des entraîneurs. Pour la réussite de la session à Cotonou, deux experts de la matière sont sollicités. Il s’agit de Maria Cristina Haverty, doyenne de l’Ecole des sciences de la santé et responsable de l’Engagement mondial à l’Université Lasell de Newton, MA, aux Etats-Unis. Elle a été coordinatrice de la médecine sportive aux Massachusetts Institute of Technology à Cambridge, MA, et entraîneuse d’athlétisme pour la Fédération américaine de football. Elle aura à ses côtés, pendant ces deux jours de formation, Richard Williams, directeur général d’Africa wellness and strength performance (Awsp), qui est une coalition d’entraîneurs professionnels de la force et du conditionnement. Spécialiste en kinésiologie, promotion de la santé et du bien-être, il a contribué au succès de quatre équipes de la National basketball association en 20 saisons. Richard Williams va indiquer que le préparateur physique est responsable de toutes sortes d’étirement du corps, de tout ce que fait l’athlète avant et après l’entrainement. 
« Il est constamment en train d’éduquer l’athlète, les coaches et le staff », a-t-il précisé.
Il faut noter que cette session va se poursuivre en ligne, au-delà donc des deux jours, et les participants pourraient obtenir après évaluation leur certification, voire décrocher une bourse pour l’accréditation auprès de l’Université de Lasell où officie Maria Cristina Haverty, doyenne de l’Ecole des sciences de la santé. 
« L’objectif de ce programme est d’octroyer des bourses aux jeunes béninois », assure Maria Cristina Haverty ■