La Nation Bénin...
Le conseil
d’administration de la Banque ouest-africaine de développement a tenu sa 139e
session à Cotonou, ce mercredi 20 décembre. Cette session qui intervient dans
le contexte de la célébration du cinquantenaire de l’institution porte sur
d’importants dossiers engageant son avenir.
Renforcer
l’impact des activités opérationnelles de la Banque ouest-africaine de
développement (Boad). C’est l’objectif de la 139e session ordinaire de son
conseil d’administration qui s’est tenue, ce mercredi 20 décembre à Cotonou,
avec d’importants dossiers soumis à l’examen des administrateurs.
Pour Serge
Ekué, président de la Boad, les travaux de la présente session vont porter sur
l’adoption du procès-verbal de la 138e session ordinaire, les perspectives
financières actualisées 2024-2028, le projet-budget programme 2024-2026 de
l’institution, la proposition de mise en place d’un prêt à moyen terme au
profit de la Boa West Africa au Sénégal. Les administrateurs, a-t-il complété,
se pencheront également sur d’autres dossiers dont les projets à accompagner
dans les domaines de la finance, des infrastructures numériques, de l’eau et de
l’éducation. L’avis du conseil est aussi requis, a ajouté Serge Ekué, sur
quelques notes telles que l’entrée de la Badea au capital de la Boad ainsi que
les modalités de la création de la fondation Boad, sans oublier des dossiers
d’information du conseil.
Faisant le
point des activités de l’exercice 2023, le président de la Boad a rappelé qu’à
l’issue des cinq réunions tenues avant la présente session, les engagements ont
été évalués à un montant total de 816,9 milliards F Cfa. « Un niveau historique
qui mérite d’être souligné », a-t-il commenté. Cette performance record des
engagements pour le bien-être des populations de la zone Uemoa, à l’en croire,
est le fruit « de la disponibilité sans faille et de la qualité du traitement
de chaque dossier » dont fait preuve le conseil. Quant au montant global des
engagements de la banque depuis 1976, année de démarrage de ses activités
opérationnelles, il est de 8 034,3 milliards F Cfa, toutes opérations
confondues. D’autres points de performance évoqués concernent la distinction
attribuée à la Boad « reconnue comme un acteur de financement du développement
dans la zone» par ses pairs internationaux. Serge Ekué a aussi mentionné les
retombées positives des actions en matière de finance climat. « Nous avons pu
bénéficier d’une réaccréditation rehaussée auprès du Fonds vert pour le climat
(Fvc), nous permettant ainsi de lever auprès de ce dernier des ressources plus
importantes », a-t-il précisé.
La présente
session se tient dans un contexte de clôture du jubilé du cinquantenaire de
l’institution et de l’ouverture du nouveau demi-siècle.