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2e session ordinaire de la Haac: Plusieurs dossiers au menu

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La 2e  session ordinaire de la Haac s’ouvre avec plusieurs dossiers au menu La 2e session ordinaire de la Haac s’ouvre avec plusieurs dossiers au menu

La deuxième session ordinaire de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), la première de la 7e mandature, a été ouverte hier jeudi 19 septembre. En présence des conseillers, de représentants des associations faîtières et des directeurs généraux d’organes de presse de service public, le président de la Haac, Édouard Loko, a présenté les principaux dossiers qui seront discutés pour la modernisation du secteur des médias.

Par   Isidore GOZO, le 20 sept. 2024 à 07h33 Durée 3 min.
#2e session ordinaire de la Haac

Les travaux de la deuxième session ordinaire de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) ont permis au président de l’institution, Edouard Loko, à la cérémonie d’ouverture, de rappeler aux conseillers que de nombreux chantiers sont à explorer. Il s’agit de l’étude des plaintes reçues, la reprise des auditions publiques, la signature des conventions en attente, la prolongation ou le retrait de certaines fréquences. « Nous avons du travail ! », a-t-il déclaré, soulignant que toutes les décisions de régulation de la Haac sont prises en plénière.

Le président a exprimé son attente d’un site internet fonctionnel permettant aux citoyens de porter plainte ou aux journaux de déposer leurs publications en format numérique. Il s'est étonné du déphasage notable entre le règlement intérieur, en vigueur depuis 2005, et la loi organique, car votée il y a deux ans.

S'adressant aux représentants des associations professionnelles, Édouard Loko a insisté sur la nécessité de renforcer le patriotisme dans la profession journalistique. Selon lui, le journalisme est devenu une arme que chacun cherche à posséder, ce qui nécessite une régulation stricte. Il a mis en garde contre le risque que les pouvoirs publics prennent en charge cette régulation si la Haac ne s’acquitte pas de ses responsabilités. « Vous avez intérêt à ce que ce soit la Haac qui vous régule sinon les pouvoirs publics, comme sous tous les cieux, prendront leurs responsabilités », a-t-il insisté. 

Concernant l’aide de l’État à la presse, Édouard Loko a promis que celle-ci sera rétablie avec l’implication de tous les acteurs. Il s’est dit convaincu que des changements positifs surviendront bientôt, avec la collaboration des professionnels des médias. Le président de la Haac a conclu en affirmant que cette 7e mandature ne pourra pas laisser les choses en l’état, et qu’il est impératif de transformer l’administration de la Haac en un véritable instrument au service de l'institution de régulation. «Nous devons travailler à ce que les pouvoirs publics sachent que l’interlocuteur de la presse, c’est la Haac », a-t-il déclaré, soulignant l’urgence d’affirmer le rôle de la Haac aux yeux de tous■