La Nation Bénin...
Le
dispositif sécuritaire et le plan d’urgence de l’aéroport de Cotonou ont été
éprouvés, jeudi 24 octobre dernier, à l’occasion d’un exercice de simulation.
Exercice à l’issue duquel, les explications des autorités en charge du secteur
ont permis d’en savoir un peu plus sur le niveau de conformité de cet aéroport
aux normes internationales.
«
Nous avons eu, il n’y a pas longtemps, un audit de l’Organisation de l’aviation
civile internationale (Oaci) qui a révélé que notre niveau de conformité par
rapport aux normes internationales était passé de 40, 45 % à plus de 80, 85 %.
Ce qui est très rassurant ». Joël Genty, directeur général de la Société des aéroports
du Bénin (Sab), dans ses propos au terme de l’exercice Agojié 2024, organisé à
l’aéroport de Cotonou en vue de l’évaluation des mesures de coordination dans
le cadre de la gestion de crises majeures, a souligné la conformité de
l’aéroport de Cotonou aux normes de l’Oaci. Autrement dit, la plateforme
aéroportuaire de Cotonou est bien plus sécurisée que ce qu’on pourrait
s’imaginer. Mais, reconnait-il, il y a des choses à améliorer. « On est là tous
les jours pour servir le pays, servir les passagers pour que les avions partent
et arrivent dans les meilleures conditions de sécurité et de sureté », a
réitéré à l’occasion, le patron de la Sab. « Nous investissons beaucoup dans
l’aéroport pour les passagers, pour qu’ils voyagent dans la sécurité, dans le
confort et dans la plus haute sureté possible », assurait-il. Selon lui, «
aujourd’hui, force est de constater que ces nouvelles procédures fonctionnent
et que nous sommes satisfaits du travail, même si on sait que dans tout
exercice, il y a des choses à améliorer ».
Pour rappel, le jeudi 24 octobre dernier, les responsables en charge de
la sureté et de la sécurité aéroportuaires, appuyés par quelques experts de
l’aviation civile internationale, ont organisé l’exercice de simulation «
Agojié 2024 » pour éprouver le dispositif sécuritaire en vue d’en déceler les
éventuelles failles et les corriger. Au terme de l’exercice, c’est la
satisfaction !
«
Un exercice réussit lorsque tous les éléments du scénario sont bien joués. Je
note que tout s’est bien déroulé et nous n’avons pas eu une crise dans la crise
», se réjouissait, à l’occasion, Léon Babadjihou, directeur de l’exercice. Le
colonel Herman Wiliam Avocanh, chef d’état-major de l’armée de l’air, est
également resté sur une note de satisfaction au terme de l’exercice. « Nous
avons eu l’occasion de tester le plan d’urgence de l’aéroport et de voir les
défaillances éventuelles et les moyens à mettre en œuvre pour que nous
atteignions la perfection », avait précisé l’officier de son côté.