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Agents de salubrité en service à Parakou: L’engagement au-delà de la fête du 1er mai

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Agents de salubrité en service à Parakou, ce 1er mai 2025 Agents de salubrité en service à Parakou, ce 1er mai 2025

Alors que la plupart des travailleurs profitent de la fête du travail, ce 1er mai 2025, pour célébrer leurs droits et se reposer, certains ne bénéficient pas entièrement de ces avantages. C’est le cas des agents de salubrité à Parakou. Un engagement pour le métier qui va au-delà de la fête.

 

Par   Ariel GBAGUIDI A/R Borgou-Alibori p.i, le 02 mai 2025 à 08h42 Durée 2 min.
#Salubrité

Des agents de salubrité, vêtus de leur combinaison portant les attributs de la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (Sgds), débarrassant les voies, rues et ruelles d’un quartier du troisième arrondissement de Parakou, de ses déchets et mauvaises herbes. Il est 10 heures. La forte pluie du petit matin de ce jeudi 1er mai 2025, venait à peine de s’estomper. Kora et Moukaïla, les deux agents en gilets fluorescents, tenaient houe et crochet de nettoyage en main au niveau d'un terre-plein central. A quelques mètres plus loin, se trouvaient d’autres membres du groupe également occupés à s’assurer de la propreté du quartier, même en ce jour symbolique pour les travailleurs du monde entier.

« Nous avons appris à nous adapter. Il faudrait que les rues soient propres, surtout après les veillées ou les rassemblements de la veille », expliquent les deux agents. En matière de difficultés, ils en rencontrent plusieurs dont surtout l’incivisme des populations. « La population n’a pas encore pris conscience de l’importance de rendre notre cadre de vie propre. Aussitôt des zones nettoyées, que d’indélicats individus passent y jeter des ordures », se désolent-ils. Mais ils espèrent que le changement de comportement viendrait au fil des années surtout à travers les sensibilisations.

En cette journée censée honorer le travail et les droits des travailleurs, les deux agents ne savent quelle prime sera accordée à leur labeur ou s’ils bénéficieront d’une quelconque reconnaissance de leurs responsables. Pourtant, leur tâche a un impact direct sur la santé publique et l’image de la ville.

« Sans eux, Parakou serait gorgée de déchets », affirme Mariam, vendeuse de bouillie qui les voit travailler presque tous les jours. Elle loue leur effort et leur sens de sacrifice tout en se posant des questions sur leurs conditions de travail.

Les activités de salubrité ont démarré à Parakou vers fin 2023. A l’époque, 80 agents de salubrité avaient été formés sur les pratiques sécuritaires et de secours dans les opérations de terrain. Selon nos informations, l’activité de pré-collecte des déchets et la salubrité dans la ville est confiée à huit Pme outillées par la Sdgs.