La Nation Bénin...
Plusieurs
périmètres hydro-agricoles sont prévus pour être aménagés dans des communes sur
tout le territoire national. Pour réussir ce challenge, le gouvernement a
validé le choix de prestataires pour la réalisation d’études préalables à la
mise en œuvre du projet.
L’aménagement
de périmètres hydro-agricoles sur une superficie de 6 437 hectares dans six
communes est annoncé, lors du Conseil des ministres, mercredi dernier.
Malanville, Matéri, Kpomassè, Sèmè-Kpodji, Ouinhi et Bonou sont les villes qui
accueilleront ces infrastructures qui aideront à davantage booster la
production agricole. Pour ce faire, des structures compétentes seront retenues
pour effectuer les études techniques, environnementales, financières et
socio-économiques dans un délai raisonnable.
L’objectif
visé par les présentes études est de mettre en valeur l’important potentiel de
l’agriculture béninoise, en la rendant moins dépendante des aléas climatiques.
Il s’agit d’exploiter au mieux les réservoirs hydro-agricoles naturels que
constituent les fleuves et vallées, les autres cours d’eau et leurs affluents
de même que les vastes domaines inondables. A terme, la culture irriguée sera
privilégiée pour le développement et la promotion d’un certain nombre de
filières phares comme le riz et les produits maraîchers.
Ces
études portent d’une part sur une superficie nette de 2 937 hectares dans les
communes de Malanville et Matéri et 3 500 hectares répartis dans les communes
de Kpomassè, Ouinhi, Sèmè-Podji et Bonou.
Cette nouvelle décision du gouvernement vient confirmer sa détermination à développer l’agriculture et à créer les conditions optimales pour cette fin. En juillet dernier déjà, il avait été décidé l’aménagement de 8 000 hectares, en plus des 12 000 hectares dont les études préliminaires étaient déjà réalisées. Les travaux se dérouleront dans sept communes du Nord au Sud sur des périmètres déjà identifiés. Dans la vallée du fleuve Niger, notamment à Malanville et Karimama, un aménagement hydro-agricole d’une superficie de 4 000 hectares sera réalisé sur deux sites et permettra une maîtrise totale de l’eau. 500 autres hectares seront aménagés dans la vallée du fleuve Pendjari dans la commune de Matéri. A Couffonou dans la commune de Kpomassè et Tévèdji à Ouinhi, 500 et 1 000 hectares seront respectivement aménagés. 500 hectares à Sèmè-Kpodji et 1 5000 hectares à Dogba dans la commune de Bonou seront également aménagés.
Les
travaux envisagés concernent aussi la construction dans 11 départements, le
Littoral étant exclu du lot, de 60 nouvelles retenues d’eau à but agropastoral
et la réhabilitation de 20 anciennes pour les rendre fonctionnelles afin de
contribuer à l’atteinte des objectifs visés. Ce qui va forcément impacter le
développement socioéconomique de ces localités.
Il
faut dire qu’en sa séance du 7 juillet 2021, le Conseil des ministres avait
autorisé la signature de contrats avec différents cabinets ou groupements de
cabinets internationaux sélectionnés pour la réalisation d’une mission de
maîtrise d’œuvre partielle dans le cadre de l’aménagement de 12 000 hectares de
sites hydro-agricoles.