La Nation Bénin...
Les travaux de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2025 se sont ouverts ce jeudi 10 avril, au palais des Gouverneurs à Porto-Novo. La cérémonie d’ouverture a été rehaussée par la présence du président du Parlement panafricain, le Zimbabwéen Fortune Zephania Charumbira, ainsi que des présidents d’institutions de la République du Bénin.
Un
large quorum de 95 députés présents a permis l’ouverture des travaux de la
première session ordinaire de l’année 2025. Les députés ont ainsi repris le
chemin de l’hémicycle après trois mois de vacances. Cette rentrée parlementaire
s’est déroulée conformément aux dispositions de l’article 87 de la Constitution
béninoise, reprises par l’article 4 du Règlement intérieur de l’Assemblée
nationale. Ces textes stipulent que : « L’Assemblée se réunit de plein droit en
deux sessions ordinaires par an. La première session s’ouvre dans le cours de
la première quinzaine du mois d’avril. La deuxième session s’ouvre dans le
cours de la seconde quinzaine du mois d’octobre. Chacune des sessions ne peut
excéder trois mois. »
Dans
son discours d’ouverture, le président de l’Assemblée nationale, Louis
Vlavonou, a rappelé que cette première session ordinaire de 2025 est
l’avant-dernière de la 9e législature du Parlement béninois.
Le Bénin, paix exemplaire
L’autorité
parlementaire a exhorté ses collègues députés à maintenir une bonne ambiance de
travail en vue de l’examen des quelque vingt dossiers inscrits à l’ordre du
jour de cette session. Cela permettra à la 9e législature qui, selon lui, avait
suscité tant d’espoir lors de son installation, de se poursuivre et de s’achever
sur un bilan dont chacun des 109 députés pourra être légitimement fier, parce
que « les fruits auront tenu la promesse des fleurs ». «Comme le disait
l’autre, l’enjeu, c’est le Bénin, et non les partis politiques, encore moins
nos modestes personnes », a souligné Louis Vlavonou. Il a également condamné
les actes terroristes enregistrés dans certaines localités du nord du Bénin,
qu’il considère comme des dégâts collatéraux, notamment liés à la
désintégration de la Libye.
Cette rentrée parlementaire a été marquée par la présence du président du Parlement panafricain, le Zimbabwéen Fortune Zephania Charumbira, invité d’honneur du président de l’Assemblée nationale. À la tribune de l’hémicycle, l’illustre hôte a délivré un message poignant, dans lequel il a salué la démocratie béninoise, qui se consolide au fil des années depuis la Conférence des forces vives de février 1990.