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Colloque “Les journées de l’Union” de l’Upr: Retour sur la conférence nationale 35 ans plus tard

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Joseph Djogbénou, Président de l'UPR Joseph Djogbénou, Président de l'UPR

Le colloque intitulé “Les journées de l’Union”, lancé par le parti Union Progressiste le Renouveau (Upr), a débuté ce jeudi 27 février. Cet événement, qui réunit des experts, des acteurs politiques et des représentants de la société civile, est organisé à l’occasion du 35e anniversaire de la conférence des forces vives de la nation.

Par   Isidore GOZO, le 27 févr. 2025 à 19h31 Durée 3 min.
#Colloque “Les journées de l’Union” de l’Upr
Sous le thème “Les systèmes démocratiques en Afrique : le cas du Bénin, 35 ans après la conférence nationale”, ce colloque est prévu pour durer deux jours. Il offre aux acteurs politiques et à la société civile l’opportunité d’analyser l’évolution de la démocratie au Bénin, plus de trois décennies après la conférence nationale.
Lors de l’ouverture de l’événement, Joseph Djogbénou, président du parti Upr, a rendu hommage aux participants de la conférence nationale ainsi qu’aux fondateurs du parti.
“En exprimant la reconnaissance infinie du parti et sa gratitude, je nous invite à nous armer de courage pour porter la nouvelle espérance que tout le monde attend de notre parti”, a-t-il déclaré. Il a ajouté que l’acte du 22 août 2022, salué par tous, constitue l’une des pierres angulaires de la construction politique du pays et le ciment de son développement sociologique.

“Nous avons tous la responsabilité de préserver, soutenir et renforcer l’esprit et le contenu de cet acte, en agissant sans relâche, malgré les difficultés, pour enrichir l’Union pour le Progrès”, a-t-il souligné.

Joseph Djogbénou a rappelé qu’au cours des dix dernières années, le pays a cherché à tourner la page d’un passé marqué par des conflits politiques et des dérives économiques, afin de jeter les bases d’un avenir responsable, centré sur la nation, l’État et le citoyen.

“Que reste-t-il de cette promesse et que devons-nous en faire aujourd’hui ?”, a-t-il demandé, insistant sur le fait que cette double question, en lien avec les idéaux de la conférence nationale des forces vives de la nation, constitue une interpellation politique destinée avant tout à la classe politique, mais aussi à l’ensemble des citoyens.